C’était soir de reprise, lundi, pour le Massif de Charlevoix alors que la consultation sur son projet de 118 unités d’hébergement à la base des pentes de la station de Petite-Rivière-Saint-François se tenait.
La première qui a eu lieu en juillet ne respectait pas les délais légaux pour une question de jours du processus réglementaire. C’est pour cette raison qu’on a eu droit à un copier-coller. Même annoncée d’avance, la soirée n’a pas été très populaire.
Charles-Antoine Choquette directeur développement chez Codimm inc. et directeur principal immobilier et hébergement chez Groupe le Massif a donc repris sa présentation et répondu à une dizaine de questions du public constitué de plusieurs conseillers municipaux de l’endroit.
« C’est un besoin pour le Massif d’avoir cette offre. On va s’assurer que le futur bâtiment s’intègre avec les autres développements immobiliers réalisés», dit-il.
La soirée d’information n’a pas permis d’apprendre les coûts globaux ou même unitaire des espaces qui auront des superficies de 420 à 700 pieds carrés. « Je suis rendu à faire les calculs. La volatilité des marchés est un véritable casse-tête », confie Charles-Antoine Choquette.
En plus des 118 unités d’hébergement, une piscine, un spa, un jacuzzi et un gym seront aménagés dans le futur complexe d’hébergement. Le restaurant aura deux vocations, dont une de type cafétéria avec 600 places pour les skieurs.
« On pense aussi que le site pourra accueillir des groupes dans les saisons plus calmes. On compte maximiser l’utilisation des 600 places des restaurants. Il y a une demande pour les groupes », dit le représentant du promoteur.
Pour réaliser le projet, une partie du chalet de la base sera démolie. La nouvelle construction s’élèvera sur 4 étages incluant le rez-de-chaussée.
Le Massif assurera la gestion de la location des chambres. Des particuliers pourront investir, mais il y aura, comme c’est le cas pour ce type de projet, une obligation de mettre en location. « Elles devront être disponibles pour la location 90% du temps », précise Charles-Antoine Choquette.
En clair, un propriétaire pourra l’occuper 36 jours par année.
Le promoteur souhaite débuter la prévente cet hiver. Une fois 50 % des unités vendues, les travaux de construction débuteront. Le Massif se donne de six mois à un an pour atteindre ces chiffres de vente.
Le maire Jean-Guy Bouchard a indiqué que son conseil appuie ce projet. « Il faut préciser aussi qu’il respecte également le volume réservé au Massif pour le traitement des eaux usées », dit-il également.
Avec les documents nécessaires qui répondent aux règlements de la municipalité, l’obtention du permis de construction sera une formalité pour le Massif de Charlevoix.
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