L’été s’annonce prometteur au Fairmont le Manoir Richelieu

Par Dave Kidd 5:00 AM - 23 juin 2022
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Photo fournie par Fairmont le Manoir Richelieu

L’été s’annonce prometteur pour le plus grand hôtel de Charlevoix. Le mois de juin est bon au Fairmont le Manoir Richelieu et les prochains montrent que le « château de La Malbaie » a encore la cote.

Le taux d’occupation des mois d’été devrait tourner autour de 80 %. « Juillet et août sont sur la même lancée que l’année dernière qui a été un très bel été. Pour les congrès, les organisateurs ont déplacé les événements. On va recevoir beaucoup de monde », avance le directeur général intérimaire Karim Ikrimah.

L’hôtel demeure prisé par les anglophones du pays. Cependant, le développement d’activités extérieures comme la via ferrata et le VTT attirent « les jeunes et les aventuriers. On le voit sur Instagram avec les photos qui sont publiées », analyse-t-il.

La gestion « en complexe » se vit bien pour le patron de l’hôtel qui voit une optimisation des ressources humaines et financières des deux établissements.

« Ça va nous permettre de faire plus de choses. On veut recentrer l’activité autour de notre site étant donné que nous voulons être un attrait pour Charlevoix, pour les gens du Québec et ceux du pays. En regroupant, on maximise l’effort promotionnel et qui sait les visiteurs vont peut-être réserver ici pour un prochain séjour », avance le DG du Fairmont le Manoir Richelieu.

Le manoir, qui a fêté ses 123 ans,  est un secret bien gardé par les Québécois », rigole Karim Ikrimah . « Maintenant, comment fait-on pour le faire découvrir ? », poursuit-il.

Les clients réguliers de l’hôtel remarqueront que la façade a été rénovée et que des sections de la toiture, des portes et fenêtres ont été remplacées. Les travaux se sont échelonnés sur 5 ans et ont coûté 21 M$.

Le défi du complexe est de se faire connaître d’abord dans le reste du pays. « Dans une première phase, on pourrait viser le marché de l’Ontario et peut-être celui du nord-est des États-Unis et ensuite on pensera à l’international. On a notre carte à jouer dans ce monde touristique qui a un petit peu changé », observe Karim Ikrimah.

Les questions entourant la main-d’œuvre n’épargnent pas l’établissement de la rue Richelieu. 30 des 405 chambres sont occupées par des employés. « L’hébergement est un enjeu dans la région et en même temps on veut offrir les meilleures conditions de vie et de travail à nos collègues », souligne le DG.

Cette mesure, appliquée dans d’autres hôtels du Québec, prive l’établissement de revenus, mais « on sait également combien ça coûte un collègue qu’on n’a pas. Ça coûte en qualité et même financièrement. Ça peut même faire la différence entre un client qui va revenir ou pas », termine-t-il.

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