Baie-Saint-Paul accepte le legs de la Maison René-Richard et 750 000 $ y seront investis

Par Lisianne Tremblay 7:39 PM - 11 avril 2022
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La maison René-Richard nécessite des travaux d’urgence et 750 000 $ y seront investis

Le conseil municipal de Baie-Saint-Paul a accepté le legs de la Maison René-Richard. 750 000 $ seront investis pour sa réfection. Les travaux d’urgence seront réalisés dès la semaine prochaine.

«Nous parlons de ce dossier depuis plusieurs mois. La ville est héritière, mais nous en sommes pas encore propriétaires. Nous sommes plusieurs héritiers donc c’est assez complexe. Nous avons rencontré le notaire en mars. Nous allons établir le mode de gestion qui sera adéquat. Nous souhaitons aussi former un comité consultatif. La maison René-Richard va continuer sa vocation culturelle », a commenté le maire de Baie-Saint-Paul, Michaël Pilote.

Un carnet de santé a été réalisé il y a deux ans avec un échéancier des travaux à effectuer. Le décès de la propriétaire Dominique Stein a retardé le processus. La municipalité a aussi déneigé le toit cet hiver.

Une somme de 450 000 $ sera versée par le ministère de la Culture et des Communications alors que Baie-Saint-Paul y injectera 300 000 $.

Le conseil municipal a également donné un premier mandat pour réaliser un audit technique au montant de 15 972 $ pour les bâtiments du Domaine Cimon. Ce montant sera puisé à même le montant remis par le ministère.

« Cette maison je l’ai connu dans sa période fastueuse, presque tous les ministres et les lieutenants gouverneurs y sont passés. Cette maison là est un bien national et pas seulement un bien pour Baie-Saint-Paul. René Richard a été un être généreux pendant plus de 40 ans. Il était le premier à donner des toiles lorsque les gens lui demandaient de contribuer à des organismes, a raconté Jacques St-Gelais Tremblay. Je suis content de voir que le ministère s’implique et je souhaite qu’il participe encore davantage. »

« Ce serait important que tous les acteurs culturels de la municipalité et le ministère de la Culture doivent participer au comité consultatif. Il faut trouver des moyens pour rendre ce bâtiment vivant. Ce n’est pas une charge, mai il faut le voir comme un atout culturel. Il faut faire un inventaire des biens à l’intérieur le plus rapidement possible. Il y a notamment des meubles d’époques, des artéfacts de Clarence Gagnon et de Marc-Aurèle Fortin et différents objets de valeur », a ajouté M. St-Gelais Tremblay.

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