Une ambulance de moins dans la MRC de Charlevoix

Par Dave Kidd 2:37 PM - 24 mars 2022
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Le vice-président du Syndoicat des paramédics de Charlevoix , Emmanuel Deschênes, lance un appel aux ministres concernés pour obtenir de l’aide

La pression demeure excessivement forte sur les paramédics de Charlevoix. L’absence d’un d’entre eux pour une raison médicale a eu pour effet de priver la MRC de Charlevoix d’une ambulance entre 10h et 16 h aujourd’hui.

Selon nos informations, la liste de rappel n’existe plus à la division Charlevoix de la Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec. Le temps supplémentaire est presque rendu la norme.

Comme nous l’avions déjà expliqué dans un reportage précédent, les remplacements sur un camion factionnaire sont extrêmement difficiles à combler.

C’est justement un de deux véhicules de faction qui est restée immobilisée dans le garage faute de personnel.

« On fait humainement tout ce qui est possible pour ne pas que ça arrive. Toutefois, les horaires de faction sont tout sauf attrayants pour les jeunes. Donc, pas de sang neuf, il se produit ce qui arrive aujourd’hui, mentionne le directeur régional pour la CTAQ, Érick Tremblay. Il ajoute que les paramédics en devoir subissent une pression  de plus en grande, mais qu’ils répondent toujours présent.

C’est la seconde fois en 18 jours que la région est privée d’une ambulance. Aujourd’hui encore, la situation n’a pas eu d’incidence sur le service a la population, assure Érick Tremblay.

Le vice-président du Syndicat des paramédics de Charlevoix, Emmanuel Deschênes « déplore la situation ». Il interpelle les ministres de la Santé et des Services sociaux, la présidente du Conseil du trésor et la députée Émilie Foster : l’élastique est cassé. Ça prend un coup de barre immédiatement dans Charlevoix », dit-il en parlant de la conversion des horaires de travail.

Si la situation ne change pas, il y aura des coupures de services cet été. « On pourrait ne plus être en mesure de répondre aux appels qui ne sont pas urgents », laisse tomber Emmanuel Deschênes.  

Cette interruption de service faute de personnel survient également ou les négociations entre la CSN et Québec pour le renouvellement de la convention collective sont au point mort. Les salaires et les horaires de travail sont au cœur des échanges.

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