Nouvelle installation pour la Garderie du Coin : pas avant 2023

Par Lisianne Tremblay 3:30 PM - 10 mars 2022
Temps de lecture :

Une troisième installation sera construite en 2023.

La Garderie du Coin ne peut pas répondre au besoin immédiat des parents pour les places à combler. L’équipe de la garderie située à Baie-Saint-Paul s’affaire à l’élaboration des plans de sa future installation dont la construction commencera cet automne.


Les 44 places accordées seront subventionnées alors que les copropriétaires sont en attente d’un projet pour que les 70 autres places le soient également.


« Nous avons présentement 117 noms sur notre liste d’attente, mais on sait que les mêmes parents s’inscrivent à tous les endroits. Le manque de places est important, mais on ne peut faire plus vite. C’est assez complexe comme projet. Nos plans doivent être approuvés par le ministère de la Famille. Il y a plusieurs étapes à respecter. On voulait aussi garder le même entrepreneur vu qu’il a réalisé nos deux premiers bâtiments », soutient le copropriétaire Pierre Larouche.


Le groupe Habitat réalisera ce projet dont la livraison est prévue pour août 2023. S’ils peuvent ouvrir avant ils le feront, mais l’objectif est de proposer les places à partir de l’automne 2023.


Certains parents qui ont des enfants de 4 ans pourraient décider de les inscrire à la maternelle 4 ans pour libérer une place pour un bambin plus jeune. Pour sa part, M. Larouche ne considère pas que c’est la solution idéale.


« Nous avons deux groupes de huit enfants qui ont 4 ans et ils ont du plaisir ensemble. À la maternelle 4 ans, les ratios sont plus élevés. Ça peut monter jusqu’à 17 enfants pour un enseignant. Pour des enfants ayant des besoins particuliers, cela peut être bon ou pour un milieu où il y a un seul enfant de 4 ans avec des bébés. La décision revient aux parents. S’ils ont un service de garde de qualité, il est préférable que l’enfant de 4 ans y demeure», estime Pierre Larouche.


Présentement, les parents ne peuvent pas choisir un service de garde par rapport à un autre. «En temps normal, c’est au service de garde de se démarquer. Avec le manque de places, le bien-être de l’enfant n’est donc pas priorisé», déplore-t-il.

Partager cet article