Baie-Saint-Paul allume une lumière orange sur le projet de construction d’un quai de la Société des traversiers du Québec dans le secteur de Cap au Diable. Le conseil manifeste des réserves majeures et des inquiétudes importantes sur le plan environnemental et de la protection des paysages.
« On ne laissera pas faire n’importe quoi sur le territoire de la Ville de Baie-Saint-Paul », a lancé le maire de Baie-Saint-Paul à sa sortie d’une réunion spéciale de son conseil.
« L’acceptabilité sociale sera un enjeu majeur. Elle doit être au rendez-vous. L’étude d’opportunité doit comprendre un volet de consultation de nos résidents. Déjà, des contribuables de Cap-aux-Corbeaux sont contre le projet et ils nous l’ont fait savoir », a indiqué le maire.
Il a poursuivi en disant que « pour nous, le futur quai et la route sont indissociables. On demande à ce que ce projet soit soumis au Bureau en audiences publiques sur l’environnement », souligne Michaël Pilote qui a pris soin de préciser que la résolution adoptée et qui sera envoyée à premier ministre Legault et à quelques ministres est consensuelle.
Le conseiller municipal du secteur visé par le site du futur quai, Xavier Bessone, aurait aimé « que le conseil se prononce contre le projet en raison des préoccupations environnementales qu’on retrouve dans notre résolution », dit-il ajoutant qu’il allait « porter la voix des gens de mon secteur ».
Le maire de Baie-Saint-Paul ajoute que son administration conservera un regard critique sur ce projet et n’hésitera pas à faire entendre les préoccupations de ces concitoyens lors du dépôt de l’étude d’opportunité.
Baie-Saint-Paul ne se prononce pas contre le projet. Les élus ont toutefois plus de questions que de réponses dans le moment. Ils reconnaissent cependant que le scénario de Cap au Diable peut représenter des avantages pour les résidents de L’Isle-aux-Coudres.
