Gym au CECC : la Fondation retraite au vestiaire

Par Dave Kidd 10:16 AM - 11 novembre 2021
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La Fondation Campus Charlevoix se retrouve de nouveau à un carrefour

Les réponses fournies par le Cégep de Jonquière et la Ville de La Malbaie concernant le projet de gymnase au Centre d’études collégiales en Charlevoix ont finalement eu raison de la Fondation Campus Charlevoix qui lance la serviette.

« On n’a pas senti d’intérêt de la part de la maison mère du CECC et de la Ville. Pas du tout même. Si elles n’en veulent pas, on fait quoi ?  La déception est totale », lance Jean Maltais, président intérimaire de la Fondation.

La réflexion de l‘organisation ira encore plus loin. « Tout est sur la table. Tant qu’à se poser des questions, on va toutes se les poser. On a n’a pas d’appui de ceux pour qui on travaille », ajoute Jean Maltais qui aurait souhaité un autre dénouement.

La création d’un programme d’aide financière a suscité des attentes à la Fondation. Les deux tiers des coûts d’un projet auraient pu être financés, mais le Cégep de Jonquière avait trop d’inconnus sur le montage financier et l’opération pour déposer un projet.

La Fondation Campus Charlevoix compte s’adresser à la MRC de Charlevoix-Est pour discuter de ses immeubles. « Qu’adviendra-t-il de la Maison Warren et de l’ancienne caisse Desjardins.  Nous sommes brûlés par la gestion des propriétés. On n’a pas vu le jour pour faire ça », poursuit-il.  

La mission de la Fondation est de promouvoir l’éducation supérieure dans Charlevoix. Le projet de pôle numérique, qui pourrait inclure des espaces pour la pratique de certaines activités, n’est pas du tout rejeté par Jean Maltais. « C’est parfait comme projet. Nous serons des partenaires, mais il ne réalisera pas dans un an », dit celui qui a passé plus de 10 ans à pousser sur le projet de gymnase.

Au Centre d’études collégiales en Charlevoix, l’idée lancée par le maire de Michel Couturier est bien reçue. « Toute infrastructure qui peut amener de l’effervescence à plusieurs niveaux au CECC est parfaite », mentionne la directrice Marie Aboumrad. L’établissement n’avait pas d’argent un gymnase de quelques millions de dollars, mais en trouver pour un projet plus modeste qui comprendrait des vestiaires et autres commodités « pourrait être plus facile », dit-elle également.

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