Tourisme Isle-aux-Coudres déplore plus d’un million $ en pertes à cause des traversiers

Par Karine Dufour-Cauchon 7:02 PM - 7 septembre 2021
Temps de lecture :

Tourisme Isle-aux-Coudres dénonce les impacts d’avoir un seul traversier dur L’Isle-aux-Coudres.

La Société des Traversiers du Québec (STQ) n’aura pas aidé la cause touristique de L’Isle-aux-Coudres cette année, indique une organisation insulaire.

Tourisme Isle-aux-Coudres estime que la diminution des services de traversiers aura causé des pertes économiques de plus de 35% sur la saison touristique. Cette proportion représenterait une somme de plus d’un million $ selon le regroupement. Ces chiffres comprendraient seulement la période suivant le 22 août, là où les interruptions de services de traversier ont débuté.

«Au sortir du congé de la fête du Travail, L’Isle-aux-Coudres a subi une fois de plus cet été des lacunes dans les services de la Société des Traversiers du Québec.  Au cours des derniers jours, un sondage réalisé auprès des membres de Tourisme Isle-aux-Coudres a permis de comptabiliser les pertes enregistrées. Avec la situation qui ne s’améliore en rien, l’inquiétude et la détresse des entreprises insulaires ne sont pas près de s’estomper», peut-on lire dans un communiqué.

La situation n’est pas sur le point de s’améliorer, indique le regroupement dans sa missive. Un seul bateau est prévu jusqu’à nouvel ordre, au lieu d’avoir deux bateaux jusqu’à l’Action de grâce comme en temps normal.

«Le calcul est simple : la moitié du service signifie la moitié de l’achalandage et la moitié des revenus pour les entreprises insulaires», tient à ajouter le président de Tourisme Isle-aux-Coudres, Simon Vadnais. Ce dernier déplore le temps d’attente de traversée qui décourage une clientèle potentielle.

Une navette a été offerte pendant la fin de semaine de la fête du Travail. L’initiative a été «nécessaire et appréciée», rapporte l’organisation. Rappelons qu’il s’agissait d’un service de dépannage.

Les acteurs touristiques de l’île réitèrent souhaiter un règlement entre la STQ et leurs employés, alors que «les commerçants et les résidents se sentent délaissés par les négociateurs», termine le document.

Partager cet article