Une pancarte dénonçant les crimes sexuels perpétrés par l’église arrachée
Photo tirée de Facebook
Devant une croix de chemin située sur son terrain, mieux connu sous le nom du Havre musical de l’Islet, Guy St-Onge avait signé et installé un panneau commémoratif assez explicite.
On pouvait y lire : « À la mémoire de tous les enfants abusés et violés par des représentants de ces croyances moyenâgeuses et dangereuses, nous tolérons la présence de cette croix sur notre terrain».
Or, le lundi 2 août, un individu n’a visiblement pas aimé le message du signataire puisqu’il a arraché l’affiche et l’a jetée sur la berge située tout près.
M. St-Onge a partagé son histoire sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’acte de vandalisme. Se disant «antireligion» mais pacifique, il soutient avoir toléré la présence de la croix sur son terrain. Dans la foulée des scandales qui ont éclaboussé l’Église catholique, le citoyen avait décidé d’y apposer l’affiche en question.
Guy St-Onge s’est dit scandalisé du geste. Une plainte a été déposée contre l’individu pour vandalisme à la Sûreté du Québec.