Un «écoparc» à chalets chemine aux Éboulements

Par Karine Dufour-Cauchon 9:21 AM - 9 août 2021
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Une dizaine de personnes étaient présentes lors de la consultation publique du 2 août 2021.

Il veut construire un parc à hébergement touristique écologique aux Éboulements. Thomas-Guillaume Tremblay et son «Parc de l’héritage» cheminent auprès de la population et passe l’étape de la consultation publique.

Un projet d’hébergement touristique aux Éboulements nouveau genre a été présenté à la population lors de la séance du conseil du lundi 2 août. Le Parc de l’héritage, un projet signé Thomas-Guillaume Tremblay, veut d’abord conserver l’environnement de l’endroit où il s’implantera.

Le terrain est situé près des Serres Sagami (anciennement les Serres Lacoste). L’ancien propriétaire avait aussi un projet de développement à l’époque, avec un «Parc Lacoste». Le projet ne verra jamais le jour.

Le parc de M. Tremblay veut se distinguer de l’offre d’hébergement touristique, déjà bien populaire aux Éboulements. Son projet de conservation proposera à terme de l’hébergement de courte durée dans des mini-chalets, des abris forestiers et des sentiers avec accès au fleuve.

Le parc se veut minimaliste. Les critères environnementaux établis par le promoteur dépassent même dans certains aspects ceux établis par la réglementation municipale.

«Pour moi, ça a toujours été une priorité l’environnement, quelque chose à faire attention. C’est quand même important aussi de préserver le paysage pour tout le monde. Pour moi, c’est important de construire un projet dans ce sens-là. Ce n’est pas un développement résidentiel ou des terrains seront vendus», décrit le promoteur.

Le plus grand défi sera celui de la construction, croit-il.

«Actuellement, dans le monde de la construction, il y a vraiment une surchauffe. L’offre et la demande ne sont pas équilibrées. Je trouve que c’est un très grand défi d’être capable des ouvriers à un prix juste», indique-t-il.

Ce paramètre va certainement ralentir le projet, avoue-t-il, mais n’est pas pressé de le réaliser ce toute façon.  «C’est un projet de long terme, on va prendre le temps de faire bien les choses. On parle de 5 à 10 ans avant de voir une réalisation complète», termine M. Tremblay.

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