Retour à la Cour le 19 août pour Éric Levasseur, accusé de meurtre

Par Karine Dufour-Cauchon 10:43 AM - 7 juillet 2021
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La salle d’attente du palais de justice de La Malbaie

Éric Levasseur, 46 ans, accusé de meurtre au second degré sur sa conjointe, reviendra au palais de justice de La Malbaie le 19 août.

Les deux dossiers d’Éric Levasseur ont été reportés à cette date en raison de la nouvelle divulgation de preuves. Rappelons qu’en plus d’être accusé de meurtre au second degré sur sa conjointe Carolyne Labonté, l’homme de Notre-Dame-des-Monts a aussi commis des infractions concernant une arme à feu tronçonnée.

Au palais de justice de La Malbaie ce mercredi 7 juillet, le tout s’est déroulé par visioconférence. L’accusé était représenté par avocat et n’était pas présent devant la juge Marie-Claude Gilbert.

Les avocats dans le dossier doivent recevoir davantage de divulgation de preuves. Lors de son retour en août, les dossiers pourraient cheminer à l’étape de l’enquête préliminaire.

Cette étape a lieu lorsque l’accusé, son avocat ou le procureur de la Couronne en font la demande et que l’infraction est considérée comme grave. L’enquête préliminaire se déroule devant un juge qui décide s’il y a des preuves suffisantes pour avoir un procès. Le but de cette étape est d’éviter un procès s’il n’y a aucune preuve contre un accusé. Si suffisamment de preuves il y a, le dossier chemine au procès. Le juge qui entendra la cause ne sera pas le même que celui de l’enquête préliminaire.

Dans le cadre d’accusation de meurtre, ce sera un juge de la Cour supérieure qui devra entendre la cause, et non un juge de la Cour du Québec.

Levasseur demeure détenu pour la suite des procédures judiciaires. Rappelons qu’il a été arrêté le 12 avril 2021. L’analyse des experts avait déterminé que la mort de la victime retrouvée à leur domicile résultait d’un homicide.

Selon le Code criminel, les meurtres qui ne sont pas prémédités sont considérés comme des meurtres au deuxième degré. Seuls ceux avec intention préméditée sont considérés au premier degré. À cette étape du processus judiciaire, l’enquête laisse donc croire qu’il ne s’agissait pas d’un acte prémédité.

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