La Santé publique de la Capitale-Nationale indique que la tendance est à la hausse sur tout le territoire

Même si le nombre de cas est plus faible dans la région de Charlevoix, la tendance à la hausse inquiète le directeur de la Santé publique de la Capitale-Nationale, Dr André Dontigny, qui a parlé la situation lors d’un point de presse, organisé par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale.

«L’évolution de la situation dans la Capitale-Nationale est très préoccupante, a précisé le Dr Dontigny cet après-midi. Nous avons 261 cas aujourd’hui et nous savons que nous en aurons encore davantage demain. Les variants repésentent de 70 % à 80 % des nouveaux cas. La montée des cas est beaucoup plus rapide. On parle d’un taux de reproduction de 1,5. Les cas augmentent de façon exponentielle. »

Le Dr Stéphane Bergeron, directeur des services professionnels du CHU de Québec, constate que le visage de la 3^e vague est différent des deux autres vagues. » On voit des patients plus jeunes, qui demeurent plus longtemps aux soins intensifs. La vaccination nous a aidé, mais la hausse du nombre de cas est trop importante. Nous avons besoin de la collaboration de la part des citoyens. Il faut limiter les contacts au minimum. »

Dr Mathieu Simon, chef de services aux soins intensifs à l’Instititut universitaire de cardiologie et de pneumologie du Québec et internsiviste, démontre que la situation se détériore rapidement. Il veut éviter le report de chirugies importantes. « Nous disposons de quelques jours pour faire infléchir la courbe. Nous avions 4 cas il y a 2 semaines au soins intensifs et présentement on en a 20. Il ne faut pas se préparer au pire, préparons-nous au mieux en faisant les bons choix. »