Monique Brassard a hâte de voir la mise en application des mesures
Le port du masque de procédure en classe, dans les aires communes et dans le transport scolaire sera exigé pour les élèves de cinquième et de sixième année ainsi que pour tous les élèves du secondaire.
La présidente du syndicat de l’enseignement de Charlevoix, Monique Brassard, considère l’ajout de mesures annoncées de façon positive. Il faudra voir comment elles seront mises en place dans un deuxième temps.
L’annulation des examens ministériels est bien accueillie. « C’est une année atypique que nous vivons, a-t-elle souligné. Souvent il y a des élèves qui ont du rattrapage à faire parce qu’ils été mis en isolement. C’est aussi une bonne nouvelle de se concentrer seulement sur les savoirs essentiels. Les élèves doivent voir beaucoup de matières. Le document sera accessible à la fin janvier, mais encore une fois on va devoir se revirer sur un 10 cents. Nous aurions dû avoir cette information avant. »
Pour retarder le bulletin au 5 février, elle considère qu’on l’apprend trop tard. « Les enseignants se sont préparés en fonction de la date de remise prévue le 22 janvier. Ce sera donc aux équipes-écoles de décider s’ils retardent la remise. »
En ce qui concerne la pondération des étapes, on ne connaît pas encore les chiffres. Cependant, Mme Brassard considère que c’est bien qu’elle soit revue.
L’ajout du couvre-visage aux élèves des écoles primaire est aussi une mesure importante. Les profs y étaient favorables, estime Mme Brassard. « Cela apporte une certaine gestion pour l’enseignant quant à la propreté du couvre-visage, ajoute-elle. Les élèves vont s’y adapter comme cela a été le cas au secondaire. C’est une protection supplémentaire pour les enseignants. »
On a aussi appris lors du point de presse du ministre Jean-François Roberge que les enseignants seront vaccinés en mars ou en avril. « C’est bien accueilli chez les profs. Cela fait du bien d’entendre que les enseignnts font partie des travailleurs essentiels ».
Enfin, pour la qualité de l’air dans les écoles, le Centre de services scolaire n’a pas dévoilé son rapport. Au Québec, seulement 3 % des classes seraient mal ventilés. « On le sait qu’il y a des écoles où les classes sont mal ventilées, précise la présidente. On n’a pas encore eu accès au plan du Centre de services scolaire. »
Dans ces cas-ci, le Dr Richard Massé de la direction nationale de la Santé publique suggère d’utiliser ces locaux le moins possible ou de diminuer le nombre d’élèves.
Pour en savoir plus sur les mesures annoncées ce matin, cliquez ici
