Plusieurs annulations de rendez-vous médicaux et de chirurgies dans Charlevoix

Par Karine Dufour-Cauchon 5:45 PM - 17 novembre 2020
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L’hôpital de Baie-Saint-Paul

Les gestionnaires des hôpitaux de Charlevoix constatent de nombreux de rendez-vous annulés par des patients inquiets de mettre les pieds dans un centre hospitalier en cette période de pandémie.

C’est pourquoi la directrice adjointe des soins cliniques des deux centres hospitaliers de Charlevoix Manon Demers souhaite remettre les pendules à l’heure.

«Il faut que la population continue de venir dans les hôpitaux de La Malbaie et de Baie-Saint-Paul, indique-t-elle au journal. Nos services sont sécuritaires, les gens ne doivent pas avoir peur», indique Mme Demers dont le travail est justement de veiller à ce que les soins soient dispensés de façon sûre.

«On s’aperçoit que beaucoup de gens annulent leur examen ou leur chirurgie. Ce n’est
vraiment pas l’idéal. Si l’on vous a confirmé un besoin pour un rendez-vous de suivi médical ou pour une chirurgie, c’est parce que le besoin est vraiment là. On sait que les gens ont peur. On met tout en place pour leur assurer un service sécuritaire et on fait des choix. Ils sont parfois difficiles, comme dans le cadre de l’hémato-oncologie, mais il faut retenir qu’on le fait toujours dans un souci que le service soit le plus sécuritaire possible», indique-t-elle.

Depuis le 9 novembre, les services de soins courants sont de retour dans l’enceinte de l’Hôpital de Charlevoix-Est. Pour des raisons préventives, seuls les services d’hémato-
oncologie demeureront au Centre hospitalier de Baie-Saint-Paul. Les patients, dont l’immunité est affectée par un diagnostic de cancer, sont plus à risque de complications du virus. C’est pourquoi ils sont pris en charge par un personnel appelé «absolument froid_». Dans le jargon, on entend qu’il s’agit d’employés côtoyant uniquement des usagers pour lesquels il n’y a aucun soupçon de COVID-19.

«_C’est sûr que d’annoncer aux gens qu’ils devaient aller à Baie-Saint-Paul, c’était difficile, mais la plupart comprenaient que c’était le seul moyen qu’ils reçoivent un service de
qualité et sécuritaire, et par quelqu’un de qualifié pour le faire_», conclut Mme Demers.

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