17 cas positifs et 2 décès parmi les rangs des Petites Franciscaines de Marie aux Bâtisseurs

Par Emelie Bernier 4:31 PM - 7 novembre 2020
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La Résidence des Bâtisseurs de Baie-Saint-Paul

Les Petites Franciscaines de Marie logées à la Résidence des Bâtisseurs de Baie-Saint-Paul sont durement éprouvées par cette seconde vague de COVID-19.

La supérieure générale Sr Doris Lamontagne ne cache pas que les temps sont difficiles pour la communauté. «Déjà en mars, le confinement avait été quelque chose. On s’était dit « profitons de l’été », on avait organisé notre ermitage. Mais depuis quelques temps, on a une succession de mauvaises nouvelles », indique Sr Lamontagne.

Les Petites Franciscaines pleurent le départ de Sœur Gertrude Émond et de Sœur Solange Bélanger, deux religieuses américaines âgées de 91 ans décédées dans les derniers jours. « Sœur Gertrude soit célébrer la victoire de M. Biden au ciel. Sœur Solange Bélanger est décédée elle aussi. C’était des femmes d’une grande humilité », indique Sr Doris.

En quelques jours, la communauté est passée de 3 tests positifs à 17 positifs entre les murs de la résidence. La prochaine semaine sera critique, alors que plusieurs Sœurs qui se trouvent dans l’unité de soins sont testées positives.

« Le virus est à l’unité de soins. Les états de santé sont déjà fragiles et précaires. Trois d’entre elles sont d’ailleurs aux soins palliatifs. Nos sœurs de l’unité de soins sont déjà vulnérables. Ce diagnostic est inquiétant », confie la supérieure générale, ne cachant pas sa préoccupation.

Les décès qui risquent de s’accumuler mettront la communauté à l’épreuve.

Heureusement, les religieuses logées aux étages 2 et 3 du complexe des Bâtisseurs se portent bien jusqu’ici. Elles sont cependant confinées à leurs unités et n’ont plus accès aux salles communes.

Les religieuses cultivent la foi malgré tout. «On est confiantes, croyantes, on se soutient dans la prière. On se voit sur zoom tous les jours pour prier. Le 13 novembre sera la fête des fondatrices, de leur arrivée à Baie-Saint-Paul en 1891. J’ai décidé il y a quelques jours qu’on faisait 9 jours de prière ensemble, pour puiser à travers leur charisme, le courage et la force de traverser la tempête. C’est ce qui nous tient, de vivre notre foi en communauté», conclut la supérieure générale.

Plusieurs autres clients sont affectés par l’éclosion en cours.

 

 

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