Le veau de la Ferme Lamarre bientôt certifié Terroir Charlevoix

Par Emelie Bernier 12:42 PM - 11 septembre 2020
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Jean-Raphaël Bouchard peut dire mission accompli: la viande de veau qu’il produit a obtenu la certification Terroir Charlevoix.

Jean-Raphaël Bouchard, producteur de veau à la Ferme Lamarre, aura mis deux ans à préparer sa production afin d’obtenir la certification Terroir Charlevoix. L’organisme Écocert chargé d’apposer ce sceau à sa production a visité ses installations cet été et approuvé la demande du producteur. Seules quelques étapes administratives demeurent à compléter avant de pouvoir afficher la certification.

La certification de la viande de veau exige un cahier de charge précis, appliqué à la lettre. «On achète les veaux des producteurs de Charlevoix à un prix fixe. Que le marché soit bas ou bon, le producteur sait combien il aura. C’est intéressant autant pour eux que pour nous. Je sais combien je le paie, ils savent qu’ils auront leur prix», indique l’agriculteur.

La plus grande partie de l’alimentation doit venir de la région. «Dans le cas des petits veaux, on parle de 51% de l’alimentation parce que le lait en poudre n’est pas produit ici. On soigne avec des grains de Charlevoix», ajoute-t-il. Les animaux doivent ensuite prendre le chemin de l’abattoir de Saint-Henri de Lévis «parce qu’il n’y a pas d’autre choix.»

Les carcasses sont débitées, transformées et mises en marché ici. L’avantage de cette certification réside dans la mise en marché. «Être certifié Terroir Charlevoix est un plus. Avec ça, on vise le secteur de la restauration, mais c’est intéressant pour toute notre clientèle», ajoute M. Bouchard.

Il devra vraisemblablement augmenter son débit. «Pour l’instant, on manque de volume pour suffire à la demande, malgré les abattages hebdomadaires réguliers. Le veau Certifié Terroir Charlevoix sera en vente à la boucherie du Centre commercial dès l’officialisation de la certification, qui est imminente. Notre but est de développer tout en maintenant notre lien privilégié avec les producteurs d’ici à qui on achète nos animaux», conclut-il.

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