NAPA La Malbaie investit un million $ pour augmenter ses opérations

La succursale NAPA de La Malbaie investira près d’un million $ pour améliorer ses installations. Les besoins en transports lourds grandissants ont transformé la pandémie en opportunité d’affaires à saisir.

Patrick Saint-Amant, directeur des ventes et des opérations du regroupement NAPA, insiste que l’entreprise avait à cœur un investissement dans la région de Charlevoix pour l’avenir. La crise actuelle a propulsé leurs plans. D’ici octobre, l’espace de vente et l’entrepôt seront réaménagés pour répondre à une demande grandissante en outils et pièces pour véhicules roulants.

«De notre côté, ça s’est bien passé malgré la crise, indique d’abord le directeur. Oui, nous avons eu des contrecoups quand tout s’est arrêté. Tout de suite, nous avons vu que nous avions une belle fenêtre pour réaliser nos projets. Il y a énormément de demandes pour des pièces, autant pour les contracteurs locaux que pour les passants. Nous avons une région où il y a beaucoup de circulation au niveau du camion. Nous avons aussi un relief très valloneux. Les produits sont donc mis à rude épreuve. C’est notre mission de distribuer des pièces et être capable de desservir cette population-là rapidement. L’investissement d’un million permettra de répondre à ces besoins qui sont en augmentation», témoigne le spécialiste.

Le projet ne nécessite pas d’agrandissement des installations pour l’instant. L’équipe n’exclut pas la possibilité d’augmenter la volumétrie des installations dans l’avenir. En plus d’améliorer l’espace existant, trois nouveaux emplois ont pu être créés à la succursale du boulevard de Comporté.

Le groupe aurait pu investir dans une succursale située «en ville». NAPA soutient que La Malbaie avait le plus à gagner pour l’avenir. «Dans le portrait de nos activités, nous avons regardé quel secteur en sortirait gagnant. Cette bonification des opérations aurait pu être faite de Québec ou d’ailleurs. C’était notre priorité de choisir Charlevoix. Les ventes et les retombées qu’aurait engendrées cet investissement à Québec se devaient d’être pour la région», estime le porte-parole.

En conclusion, M. St-Amant tient à souligner la collaboration existante entre les différents joueurs de l’industrie dans la région. La crise sanitaire a mis en lumière le travail essentiel des camionneurs, et l’entraide qui a persisté en ces temps difficiles.

«Oui, cette période a amené son lot de défis. Par contre, les gens se sont beaucoup sensibilisés à la question de l’achat local, et d’encourager nos commerces. Nous avons vu que nous pouvions avoir une belle synergie entre distributeurs locaux. ’est notre premier projet d’envergure dans le domaine. C’est un honneur de pouvoir desservir les gens dans ce domaine. Les chauffeurs de camion sont d’une importance incroyable pour notre société, que ce soit pour une pinte de lait ou un outil. Je tiens à remercier sincèrement nos deux équipes de travail qui nous permet de faire un peu partie de cette grande chaîne d’approvisionnement», termine Patrick Saint-Amant.