Cordes-à-mains : le projet a permis de tisser des liens

Par Lisianne Tremblay 4:03 PM - 16 août 2020
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Gabrielle Coulombe et Gabrielle Audet sont fières du succès de leur premier projet collectif «Les cordes-à-mains », qui s’étend jusqu’à l’entrée de l’Hôtel Le Germain.

Gabrielle Coulombe et Gabrielle Audet ont réussi leur objectif soit de faire ressortir de belles choses de la pandémie, qui a été difficile pour beaucoup de personnes dont les aînés, qui ont d’ailleurs participé au projet «les cordes-à-mains».

L’œuvre collective, qui unit environ 600 mains peinturées sur des morceaux de tissu, est installée sur la clôture devant l’ancienne infirmerie des Petites franciscaines de Marie. Elle s’étend jusqu’à l’entrée de l’Hôtel Le Germain.

Le projet a permis de tisser des liens entre la communauté.« Pour nous c’était important qu’il soit accessible pour tous et peu importe la condition des gens, ont expliqué Gabrielle Coulombe et Gabrielle Audet. Plusieurs enfants même âgés de deux ans se sont trempés la main dans la peinture alors que nous avons une bénévole de 97 ans qui a aussi contribué au projet et qui n’avait pas peur de se salir. Nous sommes fières du résultat et du message positif qu’il peut lancer. Nous avons été capable de réaliser cet oeuvre malgré les contraintes en raison des mesures de santé publique ».

Le symbole de la main n’est pas le fruit du hasard. Les instigatrices se sont servies de la consigne de se laver les mains pour y ajouter une dose de plaisir. Les participants écrivaient ensuite un mot concernant la pandémie.

Elles ne pensaient pas que leur projet réalisé bénévolement prendrait une aussi grande ampleur. «Nous l’avons d’abord fait pour les personnes âgées qui au début de la pandémie se sentaient plus ostraciser parce qu’elles étaient plus à risque, a poursuivi Mme Coulombe. À la résidence des Bâtisseurs c’était la première fois que les gens pouvaient sortir de leur logement. C’était donc libérateur pour eux. Des personnes qui souffrent d’alzheimer ont également participé. »

Par la suite, d’autres personnes se sont impliquées dont les Petites franciscaines de Marie, le CPE de la Goélette enchantée, les cercles de fermières, des bénévoles couturières et plusieurs autres partenaires. Le projet permet aussi de tisser des liens entre les générations.

L’œuvre sera exposée jusqu’à l’action de grâces. Les deux comparses souhaitent s’affairer à un nouveau projet collectif. Pour ce faire, elles recueillent des dons par l’entremise de leur site Internet.

Une autre partie de la cordes à mains.

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