Auberges, bars et gîtes enfin déconfinés
Une partie de l’équipe de l’Auberge l’an dernier avec Rémy Couture (chemisier bleu).
Horacio Arruda a annoncé aujourd’hui que seuls les camps de jour (avec nuitées), les sports de combats et les événements et festivals demeuraient confinés, un changement de paradigme qui réjouit les gestionnaires des établissements qui ont dû user de patience. Le directeur général de l’Auberge des Balcons, Rémy Couture, a évidemment pousser un soupir de soulagement lors de l’annonce.
«J’attends de lire le communiqué officiel et de voir le libellé et les détails, mais je suis très soulagé et l’équipe aussi», indique-t-il.
Certaines contraintes demeurent pour maintenir la distanciation physique. Les cuisines communes devront demeurer fermées et les dortoirs seront limités à 10 pensionnaires issues de 3 unités familiales (résidents de la même adresse). «L’ouverture est une chose… mais il reste l’exclusion des Auberges de Jeunesse de l’aide d’urgence du programme PACTE à régler. C’est une histoire à élucider, probablement aussi importante que l’ouverture. 446 M$. pour les hôtels de 4 à 299 chambres sauf, les auberges de jeunesse!».
David Huot, de l’auberge de jeunesse de La Malbaie est aussi très heureux de cette nouvelle. «Je vais attendre de voir les modalités, mais c’est la nouvelle qu’on attendait. Nous recevions une trentaine d’appels par jour pour les mois de juillet et d’août. C’est possible que les gens aient réservé ailleurs, mais notre été est sauvé. Je suis aussi content de pouvoir rouvrir le bar. »
