Il y aura un camp de jour à La Malbaie…. et il recrute!

Par Emelie Bernier 11:54 AM - 22 mai 2020
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Il y aura un camp de jour de La Malbaie. Avec les récentes annonces du gouvernement Legault concernant les camps de jour et les nouveaux ratios moniteurs/campeurs exigés par la Santé publique,  la Ville de La Malbaie se lance dans une campagne de recrutement pour desservir sa population de façon optimale.

«C’est officiel qu’avec les mesures de ratio annoncées et si on veut offrir le service au même nombre de jeunes que par les années passées, les besoins de main d’œuvre augmentent, comme pour tous les autres camps », indique le directeur Loisirs et culture de la Ville de La Malbaie Sébastien Tremblay. Au total, une vingtaine de moniteurs devront être engagés si les quelque 200 enfants qui étaient inscrits en 2019 reviennent au camp.

Les adolescents de plus de 16 ans, ou qui auront 16 ans cet été, sont d’ailleurs invités à postuler (en faisant parvenir leur c.v. au rh@ville.lamalabaie.qc.ca). « Les jeunes qui pensaient travailler en hôtellerie ou en restauration pourraient y voir une alternative intéressante. C’est un emploi de jour, en semaine, dans une ambiance quand même agréable, même si le camp 2020 sera très différent du camp 2019 », confie Sébastien Tremblay.

La distanciation physique imposera des ajustements importants. « Pour un enfant,  ça risque d’être un peu moins amusant sans contact, sans prêt de matériel… On va faire notre possible,  mais le cahier de charge est imposant. Il va falloir être créatif! Ce sont des acquis qu’on pensait immuables et qu’il faut réviser », indique M. Tremblay.

Les modalités d’inscription seront annoncées la semaine prochaine. « Ça va être en ligne seulement a cause des contraintes de distanciation. On vous invite à aller vérifier si votre dossier citoyen sur le site de la ville est actif. On risque d’avoir une procédure « premier arrivé, premier servi », explique-t-il. Il sera possible d’obtenir de l’aide en téléphonant à la Ville.

Sébastien Tremblay ne souhaite évidemment refuser personne. «Il se peut qu’on soit bloqué par les ratios gouvernementaux, mais en frais d’espace, intérieurs et extérieurs, on est blindé », explique celui qui avoue que la compétition risque d’être féroce au chapitre du recrutement des moniteurs. «Tous les camps sont dans le même bateau ! Plus on va avoir de moniteurs, plus on va être capable d’offrir de places.»

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