Tourisme: les Zecs seront prêtes

Par Emelie Bernier 7:30 AM - 7 mai 2020
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L’accueil du la zec des Martres. Photo gracieuseté

Comme ailleurs, l’incertitude plane dans les Zecs,  mais tout ce qui peut être fait est fait pour être prêt à ouvrir quand le gouvernement donnera le go.

Mario Tremblay, directeur général de la Zec du Lac-aux-Sables, et son équipe ne sont pas encore autorisés à travailler sur le territoire de la Zec, encore enneigé de surcroît. «On attend les directives de Zec Québec pour savoir ce qu’on peut commencer. On fait ce qui peut l’être en télétravail pour mettre en place des mesures en lien avec la COVID comme tout l’aspect réservation et paiement en ligne. La pêche commence le 15 mai, mais parti comme c’est là…on ne sait pas trop à quoi s’attendre.»

Tout est planifié afin de limiter le plus possible le nombre de personnes dans le poste d’accueil et les transactions sur place. «  On a ajouté le volet transactionnel à notre site, les gens pourront donc faire leur réservation, avec les chaloupes, les équipements en option, et payer avant de se présenter. On travaille sur ce qui est « théorique », tout ce qui peut être fait par ordinateur, mais ça va devenir compliqué. On avait des réservations pour la yourte, les chalets…, disons qu’on a hâte de savoir où on s’en va », indique M. Tremblay.

A la Zec des Martres, Linda Desrosiers vit à peu de choses près le même scénario où plusieurs pages restent blanches. « On est en attente », dit Linda Desrosiers qui ne se tourne pas les pouces pour autant. L’équipe, qui devait rentrer début mai, n’est pas encore à pied d’œuvre. «  La pêche n’est pas fermée officiellement. Ici, elle ouvrait le 22. Pour l’instant, c’est encore l’hiver en haut, mais on aurait pu commencer l’entretien, le nettoyage des chalets. Je n’ai pas le droit de faire travailler aucun employé. On ne sait même pas si  on aura le droit de faire de location d’hébergement… », relate Linda Desrosiers.

Dans les deux zecs, on suit de près l’actualité. Zecs Québec tient aussi ses membres à jour. « On reçoit des communications du Ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs (MFFP)  pour les mesures d’enregistrement sécuritaires comme pour l’enregistrement du gibier à distance pour l’ours par exemple. Les propriétaires de baux de villégiature se sont fait dire qu’ils ne peuvent pas se déplacer pour l’instant… On suit les communiqués et on prépare nos protocoles, en lien avec ce qui a été produit par la CNESST. Il y a des choses qui qu’on est capable d’anticiper, c’est la même pandémie partout », conclut Mme Desrosiers.

Si Québec autorise la location, est ce que ce privilège sera réservé aux membres d’une même famille, distanciation physique oblige? « Les réservations qui étaient prises durant l’hiver, pour l’instant, on serait supposé de rembourser, sauf si la même famille, mais il y a l’entretien la désinfection, c’est lourd. Le c.a. ne s’est pas positionné encore. Les premières réservations étaient au mois de juin», précise Mme Desrosiers.

Hier, la ministre Guilbault a demandé à l’industrie touristique d’être patiente. A lire ici.

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