Incertitude dans les pourvoiries

Par Emelie Bernier 4:32 PM - 6 mai 2020
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fournie par l’Association des pourvoiries de Charlevoix

En temps normal, la saison de la pêche débuterait dans quelques jours dans les pourvoiries du territoire, mais le printemps 2020 n’a rien de normal. Les équipes, réduites au minimum, se préparent malgré tout pour être prêtes quand viendra le « go ».

Martin Dufour, président de l’Association des pourvoiries de Charlevoix, convient que la situation, exceptionnelle, n’est pas idéale. «De notre côté,  les associations de pourvoyeurs de chaque secteur ont fait parvenir une lettre à chaque député pour mettre un peu de pression pour obtenir un calendrier d’ouverture. On sait qu’Emilie Foster travaillent pour nous, mais pour le moment, les clients appellent, ils ont déjà réservé et on ne sait pas trop quoi leur dire. Il faut attendre après le ministère de la Santé », indique M. Dufour, lui-même propriétaire de la pourvoirie Club Bataram.

Il rappelle que les pourvoiries de Charlevoix embauchent de 100 à 125 personnes dans Charlevoix et que la très vaste majorité de celles-ci sont présentement sans emploi, et sans réponse.

« Les parcs, les zecs, on est tous dans le même bateau, on travaille tous ensemble pour un calendrier d’ouverture pour qu’ils ne nous oublient pas », ajoute M. Dufour qui estime que les entreprises comme la sienne ne sont pas très à risque.

« La clientèle de nos pourvoiries, à 90%, elle vient de Québec et des environs. On a peut-être 10% qui vient de Montréal. Les gens viennent ici pour ça, la distanciation sociale! C’est pas une place qui est dangereuse dans une chaloupe. Oui, peut-être qu’on devra limiter pour les plus les gros groupes, mais les familles dans les chalets, je pense que c’est moins dangereux que d’aller au magasin et toucher a tout », dit M. Dufour.

La ministre Guilbault est restée évasive sur la réouverture de l’industrie touristique plus tôt aujourd’hui mercredi. (à lire ici). «Nous, ce qu’on veut, c’est un calendrier On va le respecter, mais on a hâte d’avoir une date pour se préparer et répondre à notre clientèle», conclut M. Dufour.

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