Les ambulanciers seraient prêts à une éventuelle hausse régionale de cas de COVID-19

Même si ce n’est pas une situation souhaitable, les cas de COVID-19 pourraient augmenter dans la région. Les ambulanciers sont prêts à agir si cela se produit.

« Nous pourrions répondre à une plus forte demande sans problème, a souligné le directeur régional des opérations Érick Tremblay de la Corporation des techniciens ambulanciers du Québec (CTAQ). Des mesures sont en train de s’installer tranquillement en cas de conditions exceptionnelles. Nous avons établi des plans de contingence et nous sommes en train de les mettre à exécution. Par exemple, au besoin nous pourrions cesser de donner des congés ou appeler des employés qui sont en congé sans solde ou en vacances. »

Les ambulanciers sont aussi formés pour faire face à cette situation, qui semble inhabituelle pour la population en général. « Nous ne sommes pas à notre première pandémie, a souligné M. Tremblay. Les équipements de protection, nous les avions déjà, mais en quantité limitée. Les ambulanciers doivent avoir leur trousse de sécurité en tout temps. La centrale santé pose déjà des questions, ce qui aide leur travail. La plupart du temps, les gens qui pourraient être porteurs du COVID-19, l’urgence elle est là, mais il faut que les ambulanciers se protègent. »

La pandémie de COVID-19 a un impact sur le volume d’appels reçu par la CTAQ. Une baisse de 25 % est donc enregistrée pour le nombre de transports depuis le 12 mars.

« Cette diminution s’explique par le fait que les gens demeurent à la maison, a constaté Érick Tremblay . Nous avions connu la même situation lors de la tenue du G7. Les gens nous appellent seulement lorsque la situation est urgente. »

Nous vous présenterons quelques portraits de travailleurs des services essentiels pour qui c’est important de demeurer au boulot tout en respectant les mesures d’hygiène.

Samantha Isabelle est technicienne ambulancière à la caserne de Baie-Saint-Paul

Samantha Isabelle est technicienne ambulancière pour la caserne de Baie-Saint-Paul. Elle est toujours prête à répondre aux besoins des gens malgré la pandémie de Covid-19.

« Nous avons la chance d’avoir un métier qui nous permet d’avoir les meilleures protections sur le terrain, précise-t-elle. Ce n’est donc pas un stress pour moi. Nous sommes vraiment bien informés sur la situation. À tous les deux jours, nous avons des messages de nos employeurs. S’il y a de meilleures protections qui sont disponibles notre employeur fait en sorte qu’on puisse les avoir le plus rapidement possible pour être mieux protégé. »

La centrale pose déjà des questions lorsqu’elle reçoit des appels au 9.1.1. « Nous recevons les réponses, mais nous reposons aussi les questions déjà posées pour éviter les risques. Nous prenons la peine de s’habiller en conséquence s’il y a un risque suspecté afin de se protéger. Sur chaque appel, même s’il n’y a pas de risque, nous allons prendre une précaution de plus et nous mettons les masques. »