Crise ferroviaire : Caroline Desbiens dénonce l’inaction de Justin Trudeau

Par Lisianne Tremblay 9:50 AM - 26 février 2020
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La , députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix.

Caroline Desbiens, députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix et son chef Yves-François Blanchet ont reconnu que le Québec est en otage d’une crise amorcée au Canada et dont la propagation des impacts économiques affecte de plus en plus les Québécois.

« Malgré un héritage constructif « de nation à nations » existant entre le Québec et les Premières Nations, force est de constater que les Québécois et Québécoises sont aujourd’hui otage d’une crise qui ne les concerne pas. Une voie ferrée située à Kanawake est obstruée par des militants de la communauté mohawk se disant solidaire avec la nation wet’suwet’en de Colombie-Britanique. C’est l’économie québécoise s’en trouve affectée ! », a souligné Caroline Desbiens.

« Justin Trudeau a-t-il oublié que la relation entre le Canada et les Premières nations, ainsi que le transport ferroviaire et la GRC, sont de juridiction fédérale ? Par l’inaction dont il a fait preuve en avouant que la nation wet’suwet’en ne le reconnaissait pas comme
interlocuteur, il prolonge une crise dont les Québécois n’ont pas à faire les frais », a déclaré M. Blanchet.

Le Bloc québécois proposent diverses solutions pour dénouer la crise. La sortie réelle de la GRC du territoire wet’suwet’en, l’obtention d’un arrêt des travaux du gazoduc Coastal Gas Link en font partie. Il demande aussi la nomination d’un médiateur en raison de «l’échec » de Justin Trudeau comme Premier ministre. La création d’une table de discussion durable pour résoudre les enjeux territoriaux qui opposent les instititutions de la nation wet’suwet’en et celles du Canada.

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