Le Météore basketball: le vrai test sera après les Fêtes

Par Gilles Fiset 11:45 AM - 25 Décembre 2019
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La toute nouvelle équipe féminine de basketball du Météore connait un début de saison fracassant, mais elle ne s’est pas encore frottée aux meilleures formations de la ligue qui défileront de l’autre côté du terrain après les Fêtes.

L’équipe benjamine du Centre éducatif Saint-Aubin cumule trois victoires pour une seule défaite en ce début de saison qui en compte une douzaine. La dernière victoire a d’ailleurs été fracassante avec un pointage de 43 à 11 contre le Bleu-Or du collège Jésus-Marie, le 13 décembre.
«Les filles ont du cœur au ventre, de l’intensité et elles travaillent fort», confie Jocelyn Simard, ancien joueur de l’équipe de basketball des Titans du Cégep de Limoilou et un des instigateurs du basketball juvénile AAA au collège Brébeuf.
«J’ai aussi joué un peu pour le Rouge et Or de l’Université Laval au début de mes études universitaires, mais j’ai dû rapidement abandonner. Le temps qu’il fallait mettre à s’entrainer était incompatible avec mes études», précise l’entraîneur, directeur adjoint au primaire dans la région.

Le plus dur est à venir

Malgré les succès des premiers mois de l’année, les filles devront redoubler d’efforts après les Fêtes alors que les meilleures équipes défileront et que le niveau de jeu est très élevé, selon M. Simard.
«Notre catégorie, le benjamin, est un mélange de jeunes de première et deuxième secondaire et la plupart des autres équipes alignent des filles de deuxième secondaire. Des fois, physiquement, c’est difficile d’affronter les autres formations», constate l’entraîneur du Métore en ajoutant que dans une des formations adverses, il y avait une joueuse de près de 1,80 m pour illustrer ses propos.
L’entraîneur, bien que très satisfait des victoires de ses protégées, relativise aussi le début de saison. «Sur les trois victoires, il y en a deux qu’on a gagnées en supplémentaire ou par quelques points seulement», dit-il.
Mais son objectif n’est pas de terminer l’année en tête du classement. «Il faut toujours se dire que les jeunes ont du plaisir à jouer ensemble et qu’elles font du beau basketball», dit M. Simard un grand sourire aux lèvres.

Un cœur de père à l’origine de l’équipe
Les 13 filles de première secondaire qui composent l’équipe se suivent depuis la quatrième année du primaire, l’année où tout a commencé.

«Ma fille voulait jouer au basketball, alors je lui ai dit que, si elle trouvait des amis pour l’accompagner, j’allais en diriger une», confie Jocelyn Simard.

Ce dernier a hâte de les voir évoluer jusqu’en cinquième secondaire.
«Au basketball, tous les jeux sont dirigés du banc par l’entraineur et avec les années, je n’aurai qu’à dire le jeu à une des filles sur le terrain pour que tout se fasse», pense-t-il.

Pour l’an prochain, Jocelyn Simard hésite à continuer avec 13 joueuses ou faire 2 équipes de 9 jeunes. «Avoir 13 joueuses c’est beaucoup si je veux que tout le monde passe du temps sur terrain», explique-t-il en terminant.

 

 

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