Projet de rénovations de 3,1 millions pour l’aréna de Clermont

Par Gilles Fiset 3:50 PM - 17 Décembre 2019
Temps de lecture :

En plus des longs tuyaux de transport d’air chaud, un faux toit serait mis en place à la hauteur des poutrelles, ou un peu plus haut, pour isoler le plafond de tôle pour continuer d’améliorer le confort des usagers et de diminuer les factures de chauffage.

La Ville de Clermont a fait des demandes de subventions pour procéder à son projet de rénovation de son aréna évalué à 3,1 millions $. Il s’agit d’une troisième demande en cinq ans.

Le projet comprendrait différents changements à l’intérieur de l’édifice construit en 1974  et même quelques modifications à l’extérieur, principalement la mise en place d’une nouvelle entrée universelle pour les personnes handicapées et une façade revampée.

De plus l’éclairage amélioré et un faux toit serait mis en place à la hauteur des poutrelles ou un peu plus haut pour isoler le plafond de tôle et améliorer la rétention d’air chaud de l’édifice ce qui permettra de réduire les factures de chauffage et d’augmenter le confort des usagers.

Les bandes des patinoires aussi devraient être changées par de nouvelles, respectant les nouvelles normes et ayant un certain pouvoir d’absorption des chocs.

Finalement, les vestiaires seraient aussi réaménagés. « On voudrait faire, entre autres, une chambre spécifiquement  pour les femmes pour garantir leur intimité quand il y en a qui jouent dans une équipe mixte », explique le maire de Clermont, Jean-Pierre Gagnon. « On voudrait aussi changer le système de douches pour éviter que des tout-petits se retrouvent avec des joueurs plus âgés », ajoute le maire Gagnon.

Les rénovations seraient financées dans une proportion d’un tiers par le gouvernement fédéral, un tiers par le provincial et la Ville paierait le dernier tiers.

Cela fait plus de cinq ans que la municipalité essaie d’obtenir des subventions pour mener à bien son projet. Jean-Pierre Gagnon ne s’attend pas à avoir de réponse de sitôt du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS), géré par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Science. «  On pouvait faire des demandes jusqu’en février 2020. Je ne m’attends pas à une réponse avant le printemps prochain », affirme le maire en ajoutant que si sa municipalité ne reçoit aucun fonds, le projet tombe à l’eau.

 

Partager cet article