Les Tacons : 35 ans à préparer l’avenir

Le club de natation du Centre éducatif Saint-Aubin fêtait ses 35 ans d’existence le samedi 25 mai. Tous les Tacons s’entendent pour dire que les différents instructeurs qui se sont succédés à la tête du club leur ont appris beaucoup plus qu’à mieux nager.

Après une brève compétition amicale et un souper, la quarantaine de Tacons réunis pour l’occasion ont assisté au dévoilement d’une plaque honorant plus d’une dizaine de leurs anciens membres. Nostalgique, André-Marie Tremblay, un des premiers entraineurs de l’équipe sportive, est très satisfait du travail accompli. «On a formé de bons nageurs, mais aussi et surtout de bonnes personnes. Le moyen, c’était la natation. On voulait faire vivre à tous ces jeunes-là une expérience de groupe positive pour leur développement personnel à une période charnière de leur vie, l’adolescence. On voulait aussi leur inculquer des valeurs de persévérance et de saines habitudes de vie. Et je vois que ces jeunes devenus des adultes sont encore actifs, pas nécessairement en natation, mais dans d’autres sports et c’est vraiment beau de voir ça», exprime-t-il.
De Natafoques à Tacons
C’est durant l’année 1976-1977 qu’un enseignant, René Lévesque, aidé plus tard par Bernard Langevin, a mis sur pied le premier club de natation. «Il n’y avait pas de réseau de compétition dans la région de la Capitale-Nationale au début, alors en 1977-78, on a formé un réseau avec le Séminaire de Québec, les Compagnons de Cartier et Pont-Rouge», relate Bernard Langevin.
Puis, après une brève prise en charge de Martin Simard, le club passe aux mains d’André-Marie Tremblay durant l’année scolaire 1984-85 et remporte aussi sa première bannière dans un tout jeune réseau des sports étudiants. C’est sous la direction de M. Tremblay que le nom du club passe de Nataphoques à Tacons. «C’est une des nageuses du club qui nous est arrivée avec le nom de Tacons, les petits du saumon, et on trouvait que c’était original et significatif», explique ce dernier. André-Marie Tremblay a été l’entraineur des Tacons pendant près de 17 ans et il a suivi, de loin, l’entrainement des jeunes nageurs par la suite. «Le nombre d’heures d’entrainement n’a pas changé depuis le début, cinq ou six heures par semaine, mais l’entrainement est plus scientifique. On a une meilleure connaissance au niveau de la planification, du volume et de l’intensité que l’on peut demander aux jeunes», termine-t-il.

Bernard Langevin, à gauche, et André-Marie Tremblay, deux des piliers du fondement et du développement des Tacons.