Absolution conditionnelle pour Murray

Par Eric Maltais 2:41 PM - 30 août 2017
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Ernest Murray, attaché politique de Pauline Marois dans Charlevoix, a obtenu une absolution conditionnelle et une probation de six mois, selon la demande de la Défense, alors que le Couronne demandait une peine suspendue.
Les représentations ont eu lieu ce matin au Palais de justice de Québec devant le juge Richard Grenier, de la Cour supérieure. Ancien attaché politique de Pauline Marois, M. Murray, avait été arrêté par l’UPAC en même temps que Nathalie Normandeau. Il a plaidé coupable en août à l’accusation d’avoir conseillé à une personne de commettre un acte criminel, sans qu’il soit toutefois commis.
« M. Murray avait reconnu devant le tribunal que Martin Lapointe, de la firme de génie Roche, lui avait demandé trois prête-noms afin de verser des dons au Parti québécois. M. Murray a alors envoyé par courriel trois noms de personnes qu’il considérait comme «fiables». Ces noms n’ont jamais été utilisés et l’infraction conseillée n’a donc jamais été commise, avait indiqué son avocat, Mathieu Camirand, au début du mois d’août », selon les informations publiées par la Presse canadienne.
Il a, toujours selon la Presse canadienne, expliqué avoir dû cesser de faire du bénévolat pour l’organisme «Les mains de l’espoir», qui aide les personnes atteintes du cancer. Il était conducteur, mais a dit avoir été obligé d’arrêter de donner son temps pour ne pas ajouter aux tracas des gens qui combattent le cancer.
Il a œuvré pendant de nombreuses années pour le ministre Rosaire Bertrand. Il s’est retiré de la vie politique depuis sept ans.

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