Un local de danse… ou on ferme

Par Gilles Fiset 16 mai 2016
Temps de lecture :

Gilles Fiset

L’école de danse Corine Bouchard a besoin d’un nouveau local pour l’an prochain faute de quoi, elle devra cesser ses activités. « J’ai le local du centre commercial jusqu’à la fin du mois de juin pour terminer ma session de printemps, mais après, je n’ai plus de place pour donner mes cours et… pas de local, pas de danse », énonce la professeure de danse, en ajoutant que l’endroit où elle a instruit ses élèves pendant plus d’un an sera loué par un nouveau commerce cet été. Les dirigeants du centre commercial Le Village à Baie-Saint-Paul avaient accepté de la dépanner en lui fournissant un emplacement non loué jusqu’à ce qu’un commerce se montre intéressé.

L’annonce de l’achat de l’ancienne résidence des Petites-Franciscaines de Marie par la ville de Baie-Saint-Paul fait naître une lueur d’espoir dans les yeux de Corine. « J’ai été voir le maire et la directrice des loisirs et ils sont très réceptifs. La maison mère des Petites Franciscaines, ça pourrait être une opportunité. J’ai été voir et j’y ai trouvé un local,  mais la ville est au début de ses démarches avec cette bâtisse », explique Corine Bouchard qui fait signer actuellement une pétition par les parents et amis de ses élèves pour être certaine que les élus de l’oublient pas. ¸

Le maire de Baie-Saint-Paul, Jean Fortin, donne son appui au projet de Corine Bouchard, mais ne peut s’engager actuellement à promettre un local. « Je trouve le projet de Mme Bouchard intéressant et important. Mon but, ce serait que l’on puisse trouver une solution, mais je ne peux m’avancer pour ce qui est des Petites-Franciscaines. On est entrain d’analyser le projet, comme pour d’autres demandes que l’on a », énonce-t-il en entrevue téléphonique.

Si Mme Bouchard réussit à transférer son école dans l’ancienne maison mère des Petites Franciscaines de Marie, ce sont plusieurs années de recherches pour un espace dédié à la danse qui prendront fin. « Ça fait trois ans que je suis revenu dans la région et que j’ai démarré mon école de danse et ça fait trois ans que je me cherche un local permanent », relate la professeure de danse dont l’école a vu doubler le nombre de jeunes la fréquentant depuis un an seulement. « La clientèle va bien, ça augmente. Il y avait 75 élèves l’an passé et près de 150 cette année donc ça marche bien, les gens aiment la danse », dit-elle en terminant.

Partager cet article