Caroline Simard voit de l'amélioration

Par Dave Kidd 9 avril 2016
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Il y a deux ans, Caroline Simard devenait la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré à l’Assemblée nationale.  La libérale estime que la situation « s’est améliorée » depuis son élection.

« En arrivant, j’ai été confrontée à des fermetures d’entreprises. Depuis, il y a eu plusieurs relances d’entreprises. Tout n’est pas parfait. Il faut travailler sans relâche », dit la députée.

Elle ne détermine  pas un  « meilleur coup » depuis son arrivée. Elle parle de « belles réalisations ». La députée affirme que la collaboration entre les intervenants et son bureau « avant le dépôt d’une demande est une méthode qui a prouvé son efficacité », dit-elle en citant le cas du Musée maritime.

Un des dossiers prioritaires à son bureau est celui de l’industrie forestière plus particulièrement les usines de Produits forestiers Résolu de Clermont et de Saint-Hilarion. Dans le cas de cette dernière, elle attend les conclusions d’une étude du Forestier en chef du Québec sur de nouvelles possibilités de récoltes dans Charlevoix.  « C’est important de préserver nos deux parcs nationaux, mais il faut aussi conserver les emplois reliés à la forêt», analyse Caroline Simard.

Le  retrait temporaire de Sam Hamad du Conseil des ministres n’affectera pas les dossiers qui réclamaient l’aide du ministre responsable de la Capitale-Nationale. « J’ai déjà discuté avec François Blais,  qui le remplace, pour lui expliquer la position de Charlevoix. J’ai obtenu une bonne écoute », affirme la députée.

Sur le retrait du ministre Hamad, Caroline Simard estime qu’il a pris une « sage décision ». Elle trouve  « malheureux que des accusations soient lancées alors qu’il s’agit d’allégations et que le Commissaire à l’éthique n’a pas encore complété son enquête ».

Caroline Simard mentionne, au sujet du financement, qu’elle respecte la loi et qu’elle n’a jamais fait l’objet d’une offre inappropriée  de personne. 

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