Pauline Marois de passage dans son ancien comté

Par Dave Kidd 7 avril 2016
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Deux ans jour pour jour après sa défaite, Pauline Marois a effectué une sortie publique dans son ancienne circonscription. L’ex-première ministre et députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré était  l’invitée du Centre des femmes de Charlevoix.

« Il y a de l’émotion dans l’air. Ça remue un certain nombre de choses. J’ai aimé vous représenter», a-t-elle déclaré

Plus tard en entrevue, elle indiquait avoir « trouvé la défaite très difficile et eu une énorme peine. Je ne suis pas minée par les regrets. Je me suis reconstruit ».

Pauline Marois a aussi mentionné qu’elle n’a pas l’intention de se départir de sa résidence à Saint-Irénée « pour y revenir passer des bons moments ». Elle y séjourne à quelques reprises.

Dès le début de son allocution, elle a rappelé qu’elle était « une souverainiste, une progressiste et une féministe ».  Dans un échange avec les médias, Pauline Marois avoue que la politique lui « manque, mais pas les horaires chargés qui viennent avec ». Elle continue de suivre l’actualité et devient parfois « un gérant d’estrade », mais il n’est pas question pour elle de devenir une « belle-mère ».

L’ex-chef péquiste pense que les derniers jours à l’Assemblée nationale ne sont pas les plus beaux moments. « C’est plutôt triste pour la démocratie  et nos institutions. M Couillard n’a pas eu la réaction qu’il fallait. Je trouve ça profondément dommage », croit-elle. Sur le retrait de Sam Hamad , elle soutient « qu’il a pris la seule décision qu’il avait à prendre, mais il l’a pris un peu tard », analyse celle qui a été la première première ministre du Québec.

L’ancienne députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré a indiqué ne pas avoir parlé avec Ernest Murray, un ancien membre de son équipe,   depuis les récents événements l’impliquant. « Je suis triste pour lui. Je ne ferai aucun autre  commentaire  sur le sujet », ajoute-t-elle du même souffle.

La conférence de Pauline Marois  était ses réflexions et son analyse sur la place des femmes dans la société québécoise. 

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