Course de motoneiges: plus tôt et mieux

Par Gilles Fiset 13 mars 2016
Temps de lecture :

La course d’accélération de motoneige de l’Isle-aux-Coudres, même si elle a été encore une fois une réussite cette année, sera devancée pour sa cinquième édition l’an prochain. Une façon d’attirer plus de concurrents et d’offrir une meilleure piste de course.

Une quarantaine de motoneigistes sont venus concourir à la course d’accélération de l’Isle-aux-Coudres le samedi 12 mars. « C’est sensiblement le même nombre de personnes que l’an passé », assure son organisateur Pierre Bouchard qui vise cependant en accueillir plus en devançant son événement pour la prochaine édition. « C’est certain que je vais refaire la course l’an prochain, mais je vais essayer de devancer ça pas plus tard que la première semaine de mars, comme je faisais auparavant », assure M. Bouchard.

En annonçant son événement plus tôt, M. Bouchard veut essayer d’attirer plus de concurrents en se démarquant des autres courses qui se produisent aux environs du 12 mars. « Il y avait trois autres courses d’accélération durant la même fin de semaine que la mienne », se plaint-il.

De plus, en produisant la course plus tôt en saison, il sera possible de profiter d’un terrain mieux enneigé donc plus adapté à la motoneige et plus sécuritaire. « C’était tard un peu pour la saison, car la neige était trop molle. La piste devient trop mauvaise et les motoneiges cognent. Il y a des motoneiges qui se brisent et en plus, c’est dangereux », affirme Pierre Bouchard.

Des courses honnêtes

Une des raisons qui a poussé Pierre Bouchard à présenter sa course d’accélération plus tard cette année est l’impossibilité pour le technicien de vérification de course de se présenter avant le 12 mars. C’est que l’organisateur des courses de l’Isle met un point d’honneur à ce que son événement soit respectueux des concurrents et des règlements. Pour se faire, Pierre s’alloue les services d’un technicien spécialisé en vérification des motoneiges de course.  « J’ai même eu une disqualification en fin de semaine. Une motoneige n’avait pas le droit d’avoir le type d’essence qu’il y avait dans son réservoir pour la classe à laquelle elle était inscrite », confie fièrement Pierre Bouchard en ajoutant que le côté « propre » de son événement n’est pas toujours présent dans ce type de course.

Du financement svp

Pierre Bouchard aimerait bien recevoir un petit coup de pouce financier pour continuer à produire sa course, un événement qui rapporte beaucoup à l’Isle-aux-Coudres selon lui. «  Il y a plein de gens de l’extérieur qui mangent et couchent sur l’Isle pendant la fin de semaine de la course », dit-il en avouant que tenir un tel événement demande beaucoup financièrement. « Juste en assurances, ça me coûte 2 000 $ », dévoile-t-il en remerciant les quelques rares commanditaires qui l’aide dont les Caisses Desjardins, la municipalité de l’Isle-aux-Coudres et quelques autres personnes.

Partager cet article