Pourquoi se sensibiliser à l'achat local?

Par Eric Maltais 10 mars 2016
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Comment favoriser l’achat local? Comment aider à modifier des comportements de consommation afin de stimuler l’économie de Charlevoix tout en ayant l’impression de faire un bon achat ?

Voilà le genre de questions que s’est posé Claude Boulet, qui s’active à développer depuis quelques années les occasions d’affaires sur les médias sociaux par l’entremise de la plateforme lecharlevoisien.com.

Au cours des dernières semaines, il a rencontré des partenaires éventuels afin de les intéresser à son projet. Ainsi, il proposera au cours de la prochaine année une série d’une douzaine de vidéos sur le site lecharlevoisien.com qui traiteront de faits concrets. Déjà, il  a établi une relation d’affaires avec les étudiants du Centre d’études collégiales de Charlevoix inscrits dans l’option Gestion de commerce. Il a approché des partenaires de la Société de développement  commercial de La Malbaie, de la Chambre de commerce et du milieu des affaires, entre autres.

« Juste prendre le temps de connaître des statistiques sur l’achat local peut nous porter à réfléchir. Je comprends que les gens achètent à l’extérieur de Charlevoix. Mais je me dis que si, sur une tranche de 100$, les gens dépensent un certain pourcentage à l’extérieur, je me dis que peut-être prendre le temps d’acheter pour un 5 $ ou un 10 $ de plus ici apporterait une petite contribution stimulant notre création d’emplois », explique M. Boulet.

Les volets

Il entend lancer son projet avec une vidéo sur les équipements de sports d’hiver avec François Dubois, d’Intersport, puis un clin d’œil avec Marie-Josée Lavoie, de Ma boutique, mon style. Ce printemps, il s’entretiendra avec Stéphane Belley, de Pronature, et veut aborder la notion de l’achalandage dans un centre-ville.

Par la suite, diifférents sujets seront abordés comme les conséquences de l’achat extérieur, les bienfaits de consommer localement, comment retenir le client dans son commerce, est-ce moins cher ailleurs ?, l’exode et les emplois.

« Souvent, les gens ne prennent pas le temps de penser aux conséquences, au service après-vente. On ne peut espérer tout avoir, soit les meilleurs prix ailleurs et le service à la clientèle ici. Voilà pourquoi je souhaite tout simplement créer une réflexion chez  les gens », soutient-il.

Claude Boulet a hâte de voir si les gens d’affaires consommeront les publicités qu’il vendra dans le marché, des vidéos de 15 ou 8 secondes, avec des hyperliens menant au commerçant. « Aujourd’hui, tout le monde devrait être sur les médias sociaux. Notre site rejoint des dizaines de milliers d’internautes mensuellement. C’est une vitrine exceptionnelle pour eux », conclut-il.

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