Camp Le Manoir des Éboulements: Bilan positif pour l’an 1

Par Emelie Bernier 8 février 2016
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La transition se déroule rondement au Camp Le Manoir, dont les propriétaires, les Frères du Sacré Cœur, ont cédé la gestion à un OBNL au 1er janvier 2015. Le bilan de la première année, positif, porte à croire que l’organisation pourra voler de ses propres ailes le temps venu, comme le prévoit l’entente avec la congrégation.

“Malgré différents changements à la direction et le fait que la première année était vraiment du défrichage pour le conseil d’administration, on est content de notre bilan. Nous devons maintenant faire face au défi de l’an 2, car les Frères, bien qu’encore présents sur le site, seront beaucoup moins impliqués dans les opérations quotidiennes », explique le directeur général, Thomas Lepage Gouin.

Les activités courantes du camp ont été maintenues. Le camp de jour, qui consolide 8 emplois,  a d’ailleurs connu une année record. «C’est de plus en plus connu et très attirant pour les parents. 142 jeunes de 5 à 12 ans de partout dans Charlevoix ont fréquenté le camp pour un total de 2400 jours-camps. Nous avons aussi ajouté une 8e semaine pour accommoder les parents et elle sera maintenue», explique M. Lepage Gouin. Les camps de vacances (avec séjour sur place) ont accueilli pour leur part 112 campeurs pendant quatre semaines, pour un total de 1 443 jours /campeurs. Le camp de vacances  embauche 31 personnes.

Si la première année en a été une de consolidation, la seconde permet à l’OBNL de donner ses couleurs aux activités. « Le camp de vacances sera prolongé à 5 semaines. Ce sera aussi le retour du  camp spécialisé en judo. On offrira durant quelques semaines un camp de jour dédié aux ados de 13 ans à 15 ans, avec des activités plus adaptées à leurs goûts. Il sera aussi possible de suivre la formation aspirant moniteur», indique le dg. Le camp hivernal pour la relâche est de retour du 29 février au 4 mars.

Les projets ne manquent pas. « Un des développements qu’on veut faire est de se positionner plus au niveau du développement des loisirs,  pour les Éboulements et les autres municipalités. On a le plus gros mur d’escalade intérieur de la région, des bâtiments avec beaucoup de potentiel. On est très ouvert pour les  corporatifs, des événements familiaux… Les classes vertes sont un créneau un peu plus difficile à développer, mais les possibilités ne manquent pas », ajoute-t-il.

Les partenariats avec les autres municipalités sont aussi dans la mire. «Nous ne sommes pas un camp municipal, nous sommes ouverts à de la collaboration avec les autres municipalités pour qui c’est plus difficile de proposer un camp de jour par exemple. Il y a un volet de gestion important dans un camp, qui prend des ressources municipales qui auraient sans doute autre chose à faire. Le but, c’est que ce soit utilisé par les gens. Le même principe avec la piscine, qu’on ouvre au public selon les disponibilités », indique M. Lepage Gouin, avouant que beaucoup reste à faire. Et il faudra faire beaucoup.

« Le financement des Frères du Sacré Cœur est régressif. Demain matin, si on ne l’avait pas, on ne serait pas en bonne situation, mais à moyen terme, nous croyons être capables de maintenir et développer les activités », conclut le directeur, invitant la population à visiter le site internet revampé au camplemanoir.qc.ca. Le budget de l’organisation atteindra près de 350 000$ en 2016.

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