Sylvie Boucher mise sur le travail d’équipe

Par Dave Kidd 14 janvier 2016
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La députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Ile d’Orléans-Charlevoix prône l’unité des forces du milieu pour aider à la relance de sa circonscription. La création d’emploi demeure sa priorité, mais elle veut aussi connaître les priorités régionales.

Sylvie Boucher se voit « au centre de l’échiquier pour  faire avancer les dossiers identifiés prioritaires par les acteurs de la région ». Consciente des réalités différentes de son grand comté, la députée répète qu’il est faux de prétendre que le gouvernement fédéral est loin. « Je m’engage à aller chercher le maximum pour la région », a-t-elle déclaré lors de l’ouverture officielle de son bureau principal située à Sainte-Anne-de-Beaupré.

La députée s’est entourée d’une équipe expérimentée pour faire « circuler l’information sur les programmes d’aides offerts et bien orientés les dossiers régionaux ». Pour elle, la circonscription « doit aller chercher ce à quoi elle a droit à Ottawa », dit-elle.

Sylvie Boucher pense que le courant passe entre elle et les intervenants. « Une relation basée sur la confiance se développe », poursuit-elle. « Le développement d’un sentiment d’appartenance me tient aussi à cœur.

Le 21 janvier elle ouvre les portes de son bureau de Ste-Anne-de-Beaupré aux électeurs. De 13h à 16h, les électeurs pourront la rencontrer. Le même exercice sera fait lorsque son bureau de La Malbaie sera ouvert.

Promesses brisées

Trois mois après son élection, Sylvie Boucher pense que ceux qui ont voté pour Justin Trudeau « sont déçus ».  Elle estime que « plusieurs promesses ont été brisées comme celle concernant l’assurance-emploi alors que les changements rapides surviendront en 2017 ».  Elle rappelle que l’ancien gouvernement conservateur « faisait ce qu’il disait et que Justin Trudeau a simplement vendu du rêve aux électeurs ».

Pour la députée, il est important de « revenir à la réalité  parce que les gens veulent du concret ».  Elle avance, en citant des économistes, « que le déficit anticipé par les libéraux ne sera pas de 10 milliards à la fin de l’année, mais bien de 25!. L’argent promis pour les infrastructures on va le prendre où ?, demande-t-elle. 

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