Baie-Saint-Paul adopte un budget 2016 de 16,1M$. C’est une hausse de 3,8% sur celui de l’année qui s’achève.
« Nous sommes parvenus à maintenir la hausse de la taxe foncière sous la barre des 2% », a commenté Jean Fortin.
Le taux de la taxe foncière générale passe de 0,84 à 0,86 cents du 100$ d’évaluation. « C’est une augmentation de 1,9% », indique Jean Fortin. « C’est un bon budget. Il permet aussi de répondre aux attentes »,dit-il aussi.
Pour une résidence évaluée à 200 000$, l’augmentation représente 33$. Il faut aussi ajouter 10$ pour l’aqueduc et une majoration de 12 $ pour les ordures. Les tarifs pour les égouts et la récupération sont gelés aux mêmes montants que cette année.
Le taux de la taxe pour les immeubles non-résidentiel grimpe de 4 cents pour s’établir à 1,62$ du 100 $ d’évaluation. Le taux pour l’industriel grimpe de presque 5 cents pour atteindre 1,72 $ du 100$ d’évaluation.
Les hausses permettront à Baie-Saint-Paul d’aller chercher des revenus additionnels de 572 000$ sur l’année en cours. De l’argent qui servira entre autres à payer les 160 000$ supplémentaires pour le service de la dette et les 50 000$ de plus pour les services de la Sûreté du Québec.
Jean Fortin reconnaît que la dette de 38 M$ « est lourde », mais que le cadre financier adopté en cours d’année « permet de s’y attaquer ».
La conseillère Thérese Lamy a mentionné de son côté « qu’il est temps que la ville ne soit plus la vache à lait. Il y en a d’autres qui devront faire leur part » a-t-elle exprimé. « On aura des choix à faire, mais on doit converser notre dynamisme et notre pouvoir d’intervention », a rétorqué le maire Fortin.
Budget adopté à majorité
Luc Goudreau a voté contre le budget. « Je m’oppose parce que les dettes nous rattrapent. C’est 23 % de nos dépenses. L’an passé, c’était une hausse de 10% en dollars absolus. Les contribuables méritaient un répit. Même si la hausse est minime, une hausse est une hausse », a-t-il déclaré. « Ce n’est pas le début d’une campagne d’électorale. C’est un vote de gestionnaire qui pense aux contribuables qui sont pris avec le fardeau d’une dette », ajoute-t-il.
Luc Goudreau a aussi voté contre le plan triennal d’immobilisations.
Le conseiller a aussi reconnu que des efforts ont été faits pour limiter au maximum les dépenses. « Nous devons faire des choix qui seront déchirants. Il faut payer la dette et vivre selon nos moyens » a aussi mentionné Luc Goudreau qui a aussi voté contre le plan triennal d’immobilisations.
Gaston Duchesne a aussi parlé « d’un taux d’endettement élevé » et que « les investissements ont fait grandir la ville. Nous sommes en plein développement, il faut en tenir compte », dit-il.
Plan triennal d’immobilisations
Le plan triennal d’immobilisation (PTI) déposé se chiffre à 19 765 000$. Baie-Saint-Paul s’attend à recevoir de l’aide financière pour 47 % de ce montant. En 2016, 3 285 000$ seront investis. La réfection des routes représente 2 M$. Une resurfaceuse pour l’aréna apparaît dans le plan. 400 000$ pour le Pavillon du Saint-Laurent sont aussi prévus. Au total, les projets décrits dans le PTI et ceux en cours comme le développement René-Richard atteignent 5,2M$.
Il a aussi reconnu que des efforts ont été faits pour limiter au maximum les dépenses. « Nous devons faire des choix qui seront déchirants. Il faut payer la dette et vivre selon nos moyens » a aussi mentionné Luc Goudreau.
Gaston Duchesne a aussi parlé « d’un taux d’endettement élevé » et que « les investissements ont fait grandir la ville. Nous sommes en plein développement, il faut en tenir compte », dit-il.
Plan triennal d’immobilisations
Le plan triennal d’immobilisations (PTI) déposé se chiffre à 19 765 000$. Baie-Saint-Paul s’attend à recevoir de l’aide financière pour 47 % de ce montant. En 2016, 3 285 000$ seront investis. La réfection des routes représente 2 M$. Une resurfaceuse pour l’aréna apparaît dans le plan. 400 000$ pour le Pavillon du Saint-Laurent sont aussi prévus. Au total, les projets décrits dans la PTI et ceux en cours comme le développement René-Richard atteignent 5,2M$.
Détails à venir.
