« J’ai définitivement livré la marchandise » – Caroline Simard

Par Dave Kidd 15 Décembre 2015
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La députée Caroline Simard estime avoir « définitivement livré la marchandise » en 2015. Pour elle, cette dernière a été une année « satisfaisante ».

L’élue termine une première année complète comme représentante de Charlevoix–Côte-de-Beaupré à l’Assemblée nationale. Elle indique que son gouvernent a investi 275 M$ dans la circonscription au cours des 12 derniers mois.

Le futur hôpital de Baie-Saint-Paul accapare 267 des 275 M$. « 2 M$ ont  été consentis pour rendre l’électricité aux installations de la mine exploitée par SITEC, 1,8 M$ pour des immobilisations à la Commission scolaire de Charlevoix, 750 000$ pour le Pavillon du St-Laurent et 480 000$ pour le réseau routier municipal. Pour une période difficile, c’est bon », exprime Caroline Simard, qui ajoute que plusieurs autres sommes aux organismes communautaires s’ajoutent.

La perte du projet de Centre national d’entraînement au Mont Grand-Fonds est sa « déception de l’année ». Elle croit avoir fait tout ce qu’elle pouvait pour que le dossier aille de l’avant, mais « la décision finale revenait à la Ville de La Malbaie ».  La députée est « déçue parce que ce projet aurait aidé à l’économie de toute la région ».

« J’ai le goût que ma région se porte mieux. Je suis d’ici. Je vis ici et je suis comme le monde d’ici », lance la députée pour illustrer l’accompagnement qu’elle et les membres de son équipe offrent aux promoteurs pour la réussite de leurs projets. 

La députée de Charlevoix–Côte-de-Beaupré croit que la région se porte un peu mieux. « En 2014, on ne parlait que des pertes d’emplois. En 2015, beaucoup de relances d’entreprises ont été réalisées. Il y a une différence, mais ce n’est pas encore l’idéal », soutient-elle. « Tous les emplois sont importants. Ceux des usines de Produits forestiers Résolu me préoccupent dans le contexte actuel », avoue la députée.

Pour la prochaine année, l’électrification du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie et le maintien de la concertation régionale des élus se retrouvent dans ses priorités. Caroline Simard ajoute qu’elle a une meilleure connaissance de « la machine » et que le passage de neuf ministres dans la région dans la dernière année « démontre qu’ils ont une sensibilité à notre réalité ».

De plus en plus à l’aise dans son travail de parlementaire, Caroline Simard commence à penser à l’avenir. « Plus on fait de la politique, plus on a le goût d’y rester », dit-elle, sans officiellement annoncer qu’elle se représentera au prochain scrutin. « J’y pense, mais je ne travaille pas en fonction de ça », termine-t-elle.

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