30e Brunch bénéfice du Domaine Forget: Récolte de bonheur

Par Emelie Bernier 2 novembre 2015
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Richard Voyer, vice président et directeur général-Amérique du Nord de Soprema, l’avoue avec un brin de gêne; il ne connaissait pas le Domaine Forget avant d’accepter la présidence d’honneur de son événement de financement annuel. Qu’à cela ne tienne! Son engagement et sa spontanéité auront permis à l’institution d’établir un nouveau record en franchissant la barre des 201 000$.

Invité à commenter à l’issue de l’événement qui s’est tenu sous le signe de l’humour, Richard Voyer était ravi des résultats. « Je pense que les gens sont généreux. Quand on fait rêver, qu’on fait quelque chose de différent, les gens embarquent », analyse celui dont l’idée de vendre in extremis des « petits bonheurs» a fait bondir la cagnotte. «Le Domaine Forget a généré tellement de bonheur qu’ils ont des réserves dans leur grenier, alors m’est venu l’idée de vendre aux gens une partie de ces réserves. Le bonheur est intangible, c’est un feeling, une sensation! », rigole M. Voyer. 10 000$ ont été amassés ainsi dans l’assemblée, somme que le mécène a généreusement doublé, permettant ainsi de recueillir 201 000$. C’est à l’invitation de Christopher Hall, animateur invétéré du brunch-bénéfice, que M. Voyer a accepté de soutenir le Domaine. Les liens entre le privé et la culture sont une nécessité selon lui. «Si l’industrie ne prend pas sa place, on n’arrivera à rien. C’est une responsabilité sociale. On reçoit beaucoup, il faut aussi donner », avance avec conviction le président d’honneur.

Le président du conseil d’administration Louis Bhérer ne le contredit pas. «Dans le contexte économique public qu’on connaît, c’est très important de développer des partenariats. C’est un travail constant, il y a de la concurrence. On a été très choyé par notre président d’honneur qui a su faire la différence sur place», résume M. Bhérer. Les deniers récoltés seront investis dans les opérations courantes. « Ça vient supporter le développement de nos opérations, tant du côté de L’Académie, du Festival que du Jardin de Sculptures », résume M. Bhérer.

L’équipe souhaitait marquer le coup pour les 30 ans  de l’événement bénéfice, mais ces résultats sont inespérés, comme le souligne Ginette Gauthier, dg de l’institution. «Ça existe depuis 1985, c’est une édition spéciale, mais bon, il y a toujours une inquiétude. On croyait plutôt s’inscrire dans la continuité, mais on a fait notre record de tous les temps, c’est fantastique! C’est la grande activité de financement durant l’année, où on demande aux gens d’encourager, de soutenir le Domaine, de dire qu’on y tient. Et les gens ont répondu, encore une fois. Je les remercie », de conclure Mme Gauthier.

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