25 ans pour Place aux jeunes Charlevoix: La grande séduction façon Charlevoix

Par Emelie Bernier 27 octobre 2015
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Depuis 25 ans, Place aux jeunes Charlevoix milite à sa façon contre l’exode des jeunes en organisant des séjours exploratoires. L’objectif? Donner le goût aux participants d’adopter Charlevoix et leur donner les clés d’une région accueillante! En 25 ans, 500 jeunes de 18 à 35 ans ont eu cette opportunité.  Combien l’ont saisie et sont restés? On ne connaît pas les chiffres exacts, mais tout autour de vous vivent et travaillent des jeunes qui sont passés par là.

La région de Charlevoix est un des trois projets fondateurs de ce programme qui en compte maintenant 55 répartis aux 4 coins du Québec. Le 25e anniversaire a été l’occasion de souligner l’implication et l’enthousiasme de quelques pionniers dont Huguette Marin, Gaston Tremblay, Guy Néron, Gérald Boulianne et Mario Leblanc. Aujourd’hui plus que, le mot d’ordre est concertation, comme l’indique la présidente du conseil d’administration Catherine Gagnon. «Depuis l’an dernier, on travaille sur un plan d’action partagé avec nos partenaires. C’est une première. L’idée est de partager une stratégie pour l’attractivité et la rétention des jeunes», dit-elle.

Si, en 25 ans , la mission a évolué, le fondement reste le même : favoriser l’établissement des diplômés dans notre région afin qu’ils contribuent à son développement économique et démographique. «À l’origine, on parlait beaucoup d’exode alors qu’aujourd’hui, on emploie davantage le terme mobilité. Il faut être conscient que des jeunes partent et reviennent. On comprend les processus ce qui nous permet d’être plus proactif que réactif », se réjouit-elle.

Place aux Jeunes Charlevoix mise sur le démarchage pour recruter les participants à ses séjours exploratoires. «On se rend compte qu’il faut aller à l’extérieur. Nos agents ont fait la Foire de l’emploi à Québec, le Salon des régions… On organise des rencontres avec des institutions de formation professionnelle, des cegeps… On collabore aussi avec le CECC. On aimerait faire des interventions à Montréal », explique Mme Gagnon. Et ça fonctionne : la 31e cohorte compte des jeunes de Montréal, de France, du Maroc, du Mali et de Charlevoix, notamment.

A Place aux jeunes, on attend beaucoup de la politique jeunesse. La présence de Caroline Simard comme députée est un atout, selon Catherine Gagnon. « La politique jeunesse est importante. On suit de près ce qui s’en vient au niveau politique et on a un bel appui de notre député, c’est son mandat et c’est un grand avantage pour nous. Depuis 2006, on est passé de 18 000 à 16 000 citoyens dans Charlevoix. Un organisme comme Place aux Jeunes a plus que jamais sa raison d’être », insiste la présidente.

À court terme, Place aux jeunes, dont les liens avec les CLD étaient importants,  souhaite assurer une continuité avec les MRC.  « On souhaite que les MRC poursuivent la collaboration. Il faut rebâtir nos partenariats financiers, car nous jonglons avec un financement qui n’est pas attaché », précise la président, insistant pour saluer « un excellent partenariat avec Emploi Québec ». « On sait qu’on a beaucoup de travail d’arrimage à faire, de concertation. Ce sera un défi à court terme pour éviter de travailler en silo et atteindre nos objectifs : attirer et retenir des jeunes dynamiques chez nous », conclut-elle.

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