La Papeterie St-Gilles a 50 ans et les nouvelles sont bonnes pour l’institution dont l’avenir était sérieusement compromis.
De nouveaux partenariats d’affaires, dont celui tout récent avec Power Corporation pour la production de la sérigraphie annuelle, et des visées sur le marché de Québec laissent croire que l’institution poursuivra sa mission.
Pierre Brosseau, président du conseil d’administration, est content de ce revirement. « La proposition que j’ai faite à Power corporation est simple : nous avons produit une sérigraphie a partir d’un tableau de leur collection. Ils en ont acheté 50, pour faire des cadeaux corporatifs, nous assurant du même coup un profit. Ils connaissent notre produit. Ils savent quelle qualité on peut produire, ça a été facile de conclure», explique-t-il. S’il n’est pas question d’un an 2 avec Power Corp., on aimerait réitérer l’expérience avec une autre entreprise. « J’ai déjà transmis une demande officielle à une autre grosse corporation canadienne, je ne vous dirai pas qui. La proposition a été faite. On va dans le même sens que cette année, soit celui d’un partenariat d’affaires qui nous aide à diffuser notre produit », explique M. Brosseau.
Pour atteindre l’équilibre budgétaire, les dépenses ont aussi été restreintes au minimum. Les ventes, similaires à l’an dernier, ont ainsi permis de dégager un certain profit, une première depuis plusieurs années.
« Le message a été entendu, je pense. On n’est pas complètement sauvé, mais ça va bien. On est en discussion avec la ville de Québec pour un point de vente et on a un accueil chaleureux. Je pense que ça va se réaliser bientôt. Avec la qualité du produit qu’on offre, la variété, si on peut rentabiliser Québec, il y a de l’espoir. Disons qu’on n’est pas encore sauvé des eaux, mais que ça va mieux », confie-t-il.
Claude Letarte, directeur général, a mis toute son énergie au service de l’institution.
103 des 150 sérigraphies représentant un tableau signé Alfred Pellan ont déjà trouvé preneur. Le tableau a la singularité de représenter une période particulière de la vie et de l’œuvre de Pellan, alors que celui-ci a séjourné chez son ami Jean Palardy à Saint-Urbain et s’est adonné à la peinture figurative sur le motif.
Un nouveau produit a aussi été lancé en lien avec le 50e anniversaire des lieux, soit un crayon de bois gravé à l’effigie de la papeterie, présenté dans un écrin de bois, fait à partir de la première porte de la petite école qu’abritait jadis le bâtiment.
La Papeterie demeure ouverte au public, de 9 à 17heures tous les jours jusqu’à la fin octobre.
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