Jonathan Tremblay « pas surpris du Bloc»

Par Dave Kidd 13 septembre 2015
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La « vraie rentrée » a fait augmenter l’intérêt des électeurs pour la campagne électorale fédérale. C’est un des constats du candidat du NPD dans Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Côte-de-Beaupré qui n’est pas étonné  «des attaques du Bloc».

La confiance du néo-démocrate et député sortant n’est pas ébranlée pour autant. Jonathan Tremblay prétend qu’il « conservera son siège ». L’analyse du candidat Sébastien Dufour voulant « qu’il n’ait pas été efficace » ne « surprend pas » le porte-couleur du NPD. « Le contraire aurait été étonnant. C’est la stratégie du Bloc de nous attaquer. C’est facile à dire que je n’ai pas été efficace. Je n’entends ça que de la part des adversaires très politisés. Les électeurs ne disent pas ça», dit-il.

Jonathan Tremblay ne croit pas que « l’arrivée de Rosaire Bertrand lui nuise. « Ce n’est pas surprenant pour un souverainiste d’appuyer le BQ», laisse-t-il tomber. « Moi, je mise sur les électeurs pour conserver mon siège », ajoute-t-il. 

« J’ai visité des producteurs agricoles. Notre parti est le seul  à offrir une stratégie alimentaire globale de la ferme à la table. Nous allons préserver l’intégrité des secteurs soumis à la gestion de l’offre et investir dans l’économie rurale, en élargissant les programmes de gestion des risques et en offrant du soutien aux jeunes et aux nouveaux agriculteurs », commente aussi le néo-démocrate.

L’assurance-emploi a été le sujet dominant de la dernière semaine dans notre circonscription.  Jonathan Tremblay prévient que les engagements de son parti viendront. Toutefois,  il indique que « le NPD annulerait d’abord la réforme de 2012, mais que les véritables changements passeront par la création d’une caisse automne protégée ».  Il a aussi rappelé la création d’une table  de  concertation,  non-partisane, sur ce dossier et « qu’aucun membre du Bloc québécois n’est venu y siéger ». Il ajoute que « le PLC ne réglera pas les problèmes du régime d’assurance-emploi parce que ce parti n’a rien fait lorsqu’il en avait l’occasion», analyse Jonathan Tremblay.

Le candidat se défend de mener une campagne téléguidée par « le national ». Il « n’est pas muselé » et explique que cette campagne « est plus disciplinée que celle de 2011 ». Jonathan Tremblay a « hâte au  débat » de CIHO-FM, même « s’il y a des grosses chances que je sois la cible des attaques ».

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