ZEC Lac-au-sable, la tension baisse

Par Gilles Fiset 21 avril 2015
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Devant les craintes exprimées par les chasseurs face à la menace de contingentement du ministre Lessard, les administrateurs de la ZEC Lac-au-Sable ont fait savoir à leurs membres, qu’un groupe a été formé pour les représenter devant le ministre et qu’eux-mêmes se préparaient pour l’avenir.

« On s’en va avec des mesures que l’on va se faire imposer. Nous autres on veut défendre nos acquis », déclare Francis Gravel, administrateur de la ZEC Lac-au-Sable, en parlant de la volonté du ministre de la Forêt, de la Faune et des Parcs, Laurent Lessard de s’immiscer dans l’encadrement de la chasse au gros gibier sur les zones d’exploitation contrôlée (ZEC) du Québec.

Durant l’assemblée générale annuelle de la ZEC du Lac-au-Sable de dimanche dernier, M. Gravel a rassuré les 200 chasseurs présents en déclarant que des représentants de ZECS Québec se présenteront au comité ministériel chargé d’analyser la pratique de la chasse à l’orignal et que les membres de ce groupe sont de leur côté. « Il y a des gens qui nous représentent et ils ne veulent pas se faire imposer des choses, ils sont comme nous autres » a-t-il indiqué. «  La partie gouvernementale est en faveur du contingentement et nous, la ZEC du Lac-au-Sable comptons sur les représentants de ZECS Québec qui eux, n’en veulent pas, et siège sur ce comité », a-t-il ajouté.

Le conseil d’administration de la ZEC Lac-au-Sable a déjà pris de l’avance d’ailleurs pour préparer l’avenir et s’assurer d’une meilleure gestion. « On va implanter des petits règlements pour s’assurer de ne pas avoir de problèmes », affirme François Gravel.

Ainsi, différentes mesures seront mises en place tel un meilleur contrôle de l’affichage, la création d’un comité consultatif de chasseurs de la ZEC pour s’entretenir avec le conseil d’administration et, finalement, une liste d’attente pour la chasse à l’orignal. « C’est pour les chasseurs qui voudraient un coin de chasse et même, on aurait une autre liste pour des groupes de chasse qui voudrait d’autres chasseurs », déclare Mario Tremblay, directeur général de la ZEC Lac-au-Sable, rejoint pour une entrevue téléphonique. « Ça empêche les gens de fouiller pour un territoire de chasse, car c’est ça qui fait des frictions avec d’autres chasseurs », explique M. Tremblay.

 

 

 

 

 


 


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