Déclaration du ministre Blais, une lueur d’espoir pour Charlevoix

Par Gilles Fiset 17 avril 2015
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Le ministre de l’Éducation a fait miroiter la possibilité de laisser à certaines régions leur autonomie de gouvernance. Cette déclaration donne de l’espoir à la commission scolaire de Charlevoix, elle pourra peut-être éviter la fusion. Un scénario intéressant pour ses élus même s’il signifie aussi leur disparition.

« Mon cheval de bataille, ça toujours été de maintenir notre gouvernance. Ce qui est capital pour moi et pour mes collègues, car on en a parlé en séance de travail, c’est de maintenir notre gouvernance ici et je pense que M. Blais est un allié pour nous ». Cette déclaration de Pierre Girard, président de la commission scolaire de Charlevoix fait suite au propos du ministre de l’Éducation François Blais sur les fusions des commissions scolaires. En effet, le ministre a fait entrevoir la possibilité qu’en région, il pourrait y avoir échange de services entre commissions scolaires au lieu de fusion, selon ce qui est mentionné dans le Journal de Québec du mardi 14 avril.

Les déclarations de François Blais, malgré les espoirs qu’elles apportent, entraînent aussi leur lot de déceptions. « Je suis déçu, je trouve ça prématuré comme déclaration à ce moment-ci par rapport à tous les enjeux que l’on a actuellement comme les fusions, les compressions budgétaires et les efforts fiscaux que l’on effectue depuis 2010 au niveau des commissions scolaires. Vous savez, on a coupé de près d’un milliard, peut être un petit peu plus bientôt. On fait un travail difficile, c’est un défi important d’être en restriction aussi significative et en même temps, on doit absorber une déclaration du ministre en ce sens », confie M. Girard en rapport avec la déclaration du ministre de l’Éducation sur l’abolition des élus scolaires. « Pour moi, c’est terminé. En ce moment, on travaille sur des hypothèses de remplacement », aurait dit le ministre durant un point de presse selon ce qui est écrit dans le quotidien Le Devoir du mercredi 15 avril en parlant des élus scolaires.

La faible participation aux dernières élections scolaires aurait été un des facteurs déterminants pour sonner le glas de cette forme de représentation populaire dans la gouvernance scolaire.

Selon ce que rapporte Le Devoir, plusieurs options sont sur la table  pour remplacer les conseils des commissaires telles que des représentants du milieu municipal ou un conseil d’administration du même type que celui qui sera mis en place pour les centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS).

 


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