Le MAC, Une institution en santé qui cherche à grandir

Par Gilles Fiset 6 février 2015
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« Nous avons un Musée en santé », affirme le directeur du Musée d’art contemporain (MAC) de Baie-Saint-Paul, Jacques Saint-Gelais Tremblay, interrogé lors de l’assemblée générale annuelle de son établissement le 6 février. C’est en effet avec un léger surplus de 17 000 $ que le Mac a clos l’année 2014. Un excédent presque semblable à celui de 2013 d’ailleurs. « On termine avec un surplus budgétaire cette année, on ne nage pas dans l’argent, mais on a pas de dette et c’est un musée qui va bien et qui est bien respecté au Québec présentement », résume M. St-Gelais-Tremblay.

Acquérir l’école Thomas-Tremblay

« Le musée a un projet, on a une vision, on veut développer la création artistique et, donc, ça nous prend une bâtisse en arrière et on va faire tout ce qui est possible pour l’avoir », déclare le directeur du MAC en faisant référence à l’ancienne école primaire Thomas-Tremblay. « On veut faire en sorte que ce bâtiment-là devienne notre propriété pour créer un centre d’artistes, il ne s’agit pas d’entrer en guerre avec la commission scolaire. Ce que l’on veut c’est de trouver le moyen de l’acquérir à moindres frais pour les deux parties », ajoute-t-il. « Tout le monde voudrait que ce projet-là marche (centre d’artistes) donc tout le monde doit faire des compromis et il n’y a pas eu de compromis de la part de la commission scolaire pour l’instant », termine le directeur.

La ville de Baie-Saint-Paul appuie le MAC

« Ce que le Musée veut faire, c’est en faire l’acquisition de l’école Thomas-Tremblay et en être le gestionnaire et nous, on les appuie », affirme le maire de Baie-Saint-Paul, Jean Fortin.

Le maire insiste d’ailleurs sur le fait que la ville voit d’un bon oeil les visées du Musée d’art contemporain sur l’ancienne école primaire. « C’est clair que pour nous, ce local pourrait être intéressant, mais pas à court terme et on veut laisser au Musée la possibilité de réaliser son projet parce que le fait d’avoir des artistes en résidences pourrait être très intéressant pour Baie-Saint-Paul », explique-t-il.

Jean Fortin qui semble même prêt à associer au Musée si cela peut contribuer à la réussite de l’entreprise. « Si jamais le Musée nous dit qu’il nous approche pour un partenariat quelconque qui va aider au projet, on va le faire », termine le maire qui précise que la ville ne se portera acquéreur du terrain et de l’école Thomas-Tremblay que si les projets du MAC achoppent.

 


 


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