Unis pour l’économie

Tous les Charlevoisiens sont conviés à une manifestation en faveur de l’économie régionale le 25 janvier,  une semaine avant la fermeture annoncée de la machine 4 de l’usine de Produits Forestiers Résolu. Le départ sera donné à 13h à l’Aréna de Clermont.

Par Émélie Bernier

L’idée a été lancée avant les Fêtes par le préfet Sylvain Tremblay à Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches. Rapidement, Jérôme Tremblay , président du Syndicat des travailleurs du papier de Clermont et ses acolytes, ont emboîté le pas. « On approche de la fermeture de la machine 4, qui est prévu pour le 31 janvier. On ne baisse pas les bras. Ce n’est pas juste la machine 4 qu’on veut sauver, c’est toute l’usine et la manifestation est un signal d’alarme qu’on veut lancer », explique M. Tremblay.

Ann Gingras pense que le geste, symbolique, est une façon pour les Charlevoisiens de manifester leur « attachement » à leur région et « la volonté de travailler vers l’avenir et un développement économique porteur ». «On parle d’entre 60 et 75 pertes d’emplois appréhendées qui s’ajoutent à tous les emplois perdus dans Charlevoix l’an dernier. De plus, la région est durement touchée par les modifications à l’assurance-emploi. Ce n’est pas pour dénoncer la compagnie, ni le gouvernement, mais pour demander que tout le monde se relève les manches », explique Mme Gingras. Selon elle, toute la région souffrira de ces pertes d’emplois. « C’est de l’argent de moins dans la région, chez les concessionnaires, dans les épiceries, les loisirs, les restos! Personne ne peut prétendre ne pas être touché », clame Mme Gingras qui sera de la manifestation du 25 janvier.

Le mot « diversification » plane quand on parle de l’avenir de l’usine de PFR à Clermont. «Il faut qu’il y ait une revirement,  une consolidation. Il faut se pencher sur d’autres activités pour l’usine.  Ce sont des formules qui ont été gagnantes ailleurs et Clermont ne doit pas faire exception », avance Ann Gingras, positive. « J’ai toujours de l’espoir, il y a de la bonne volonté de part et d’autre. La députée  Simard est active, il y a eu des rencontres avec des ministères, la compagnie n’est pas fermée! Il faut canaliser toute cette bonne volonté autour d’un seul objectif, le maintien des emplois et de l’usine », insiste-t-elle.

Jérôme Tremblay espère que la solidarité régionale se fera sentier le 25 janvier. « L’invitation est lancée à tout le monde. Le message qu’on porte,  c’est que toute l’économie va être touchée. Amenez vos familles! Il faut envoyer un signal clair. Si on pouvait se lever comme Baie-Comeau l’a fait, je serais très fier. J’aimerais que Charlevoix se tienne », conclut M. Tremblay