Les Premières Seigneuries doutent aussi du potentiel de la fusion.

Par Emelie Bernier 21 novembre 2014
Temps de lecture :

Avec ses quelques 25 000 élèves actuels, la Commission scolaire des Premières Seigneuries couvre un important territoire incluant les arrondissements de Beauport et de Charlesbourg, Lac-Saint-Charles ainsi que des municipalités des MRC de la Côte-de-Beaupré, de l’Île-d’Orléans et de La Jacques-Cartier. Dans le nouveau dessin, la Cité Limoilou y serait annexé et la Haute Saint Charles serait transférée à la commission scolaire de la Capitale Nationale.

 

René Dion, président de la Commission scolaire des Seigneuries, n’adhère pas d’emblée a la proposition de fusion, dont il met en doute le véritable potentiel d’économie. « C’est un projet qui est intrigant. Est-ce qu’économiquement parlant, ce sera rentable? On n’a pas d’idées. C’est prouvé que les fusions ne sont pas si rentables », commente-t-il. Si par contre, le projet devait aller de l’avant, M. Dion insiste sur le fait qu’il faudra préserver l’unicité de Charlevoix. « Nous avons des cultures différentes, il va falloir protéger ces couleurs, cette culture de chacun des milieux. Si on n’a pas le choix d’aller dans ce sens là, il faudra harmoniser tout ça dans le respect et le souci de la qualité des services éducatifs», poursuit-il.

 

 

Tant Martine Vallée que Pierre Girard insistent pour dire que leur position n’est pas un désaveu envers le travail de la commission scolaire des Premières Seigneuries. « Ce qui est proposé, ce n’est pas une fusion d’égal à égal,  c’est une annexion, une intégration, on se fait « avaler » par une plus grande structure », lance Pierre Girard, visiblement prêt à se battre pour maintenir la structure locale indemne. Actuellement, la commission scolaire s’étend sur 150 km. L’étendue passerait à 270 km suite à la fusion.

Partager cet article