Quai de Pointe-au-Pic : une nouvelle solution à 100 000 $… pour 2015

23 octobre 2014
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Une nouvelle solution de 100 000 $ pourrait permettre de régler la faiblesse structurale du nouveau quai de Pointe-au-Pic et permettre sa réhabilitation pour 2015.

Une nouvelle carte se joue pour le quai de Pointe-au-Pic. Ce chantier inachevé de 4 millions $ fait l’objet depuis le printemps de recherches géotechniques et d’analyses. La Société des infrastructures de transports de Charlevoix (SOGIT) croit maintenant être sur la bonne voie « d’une solution durable » avec la proposition de la firme WSP.

« Les alluvions (le fond marin) sont compactés à 87 %. L’idée est de les laisser se compacter jusqu’au printemps et ensuite d’excaver la structure, pour voir l’état des tirants (qui retiennent les palplanches). Ensuite, pour environ 100 000 $, nous ajouterions des caissons de bois sur les tirants, pour les protéger de la compaction future possible, et nous pourrions remblayer et terminer le chantier », explique le président Michel Couturier au lendemain d’une rencontre du conseil d’administration de la SOGIT.

Pour M. Couturier, cette « solution concrète » laisse entrevoir un dénouement positif pour cette infrastructure fermée au public depuis 15 ans et qui faisait enfin l’objet de travaux de réhabilitation et d’agrandissement.

Débutés au printemps 2013, le chantier a accumulé les retards et prendra visiblement trois ans plutôt que les quelques mois du scénario de départ. « Il reste quelques petites questions techniques à vérifier avant d’annoncer les délais de réalisation et les coûts. Mais les derniers travaux seraient pour le printemps 2015 », précise M. Couturier qui se dit aussi « encouragé » par le scénario de partage des coûts entre les acteurs impliqués.

Si la SOGIT retient la solution de la compaction naturelle et des caissons de protection, c’est aussi qu’elle écarte celle des pieux proposée le printemps dernier par l’équipe de gestionnaires du chantier, dont la firme BPR. Estimés à 500 000 $, ce concept consistait à planter des pieux de 65 pieds au fond de l’eau afin de faire reposer le quai sur le roc… qui se retrouverait à plus de 100 pieds de profond. Les 17 pieux achetés au coût de 100 000 $ pourront être revendus, précise M. Couturier.

Depuis le printemps, Michel Couturier, qui est aussi maire de La Malbaie, souhaite que la SOGIT prenne le temps de bien faire les choses malgré la pression pour le développement de l’industrie des croisières. « Si le quai n’avait pas pété, il n’y en aurait pas de problème. Mais il a pété et il a fallut prendre le temps de démailler tout ça. La meilleure chose à faire était de prendre notre temps. Comme président la SOGIT, j’ai agit comme un citoyen ordinaire, qui se pose des questions. L’idée est de trouver la meilleure solution durable. Je suis très content et encouragé par ce qui nous a été présenté hier. Il fallait agir avec diligence », ajoute-t-il.

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