La MRC de Charlevoix s’adapte aux projets à la base du Massif

Par Emelie Bernier 16 septembre 2014
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(EB) En séance régulière le 10 septembre, le conseil des maires de la MRC de Charlevoix a adopté un projet de règlement qui amende son schéma d’aménagement afin de s’adapter aux demandes inhérentes au projet immobilier à la base de la montagne du Massif de Charlevoix. « Suite à des rencontres avec Le Massif, nous avons pris la décision à l’unanimité de supporter les demandes. Il y a quelques changements concernant l’augmentation du nombre maximal d’unités à l’intérieur des  bâtiments et l’emprise au sol qui passe à 10 000 mètres carrés », explique Claudette Simard, préfet de la MRC, comparant cette superficie à celle du Manoir et du Casino réunis. Cette demande est en lien direct avec l’implantation éventuelle d’un Club Med à la base.

La seconde étape est la transmission du projet  au ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du Territoire (MAMOT) qui dispose de 60 jours pour rendre ses conclusions. Par la suite, une consultation publique sera coordonnée par la MRC de Charlevoix. La date prévue est le 19 novembre. 

« On verra le constat et les résultats. Le conseil des maires pourra ensuite se réunir et peut-être amener des modifications supplémentaires », poursuit la préfet, qui n’hésite pas à dire que « la  MRC soutient la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François » dans ce dossier. Gérald Maltais, maire de Petite-Rivière-Saint-François, croit que sa municipalité ne peut faire autrement que d’adhérer au projet de développement du Massif. « Beaucoup d’investissements en cours sont en lien avec ça. Chez nous et dans Charlevoix, on a fait un choix important de vivre du tourisme et ce projet est en lien avec ce choix », avance-t-il. Selon lui, le projet jouit d’une bonne acceptation sociale. « Notre usine de traitement sera finalisée en 2015. Personnellement,  j’ai hâte de voir les premières pelletés de terre autant pour nos travaux que pour les constructions. Dynamiser le village ne peut avoir que du bon », conclut le maire Maltais.

 

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