Samedi 6 septembre, le centre de conditionnement Form-O-Max de Baie-Saint-Paul présentait la première compétition de CrossFit de la région. L’effort et les encouragements étaient au rendez-vous.
« Le CrossFit c’est plusieurs disciplines ensemble, des mouvements de gymnase, d’haltérophilie, de pliométrie qui se font dans un temps donné et chronométré, ce qui permet de travailler le côté cardio-vasculaire en plus », explique Yan Gagnon, propriétaire du centre de conditionnement physique For-O-Max et instigateur de la compétition de CrossFit.
Plus d’une trentaine de participants de tous les âges se sont disputé les honneurs durant le défi qui était divisé en trois circuits soit un avec des exercices de force, un autre pour évaluer la capacité cardio-vasculaire des concurrents et un dernier qui mélangeait les deux aptitudes physiques.
Dominic Harvey, qui a été compétiteur et juge pour l’événement, n’en revenait pas du sérieux des concurrents et du soutien de la foule. « C’était vraiment beau de voir ces gens essayer de se surpasser. J’en ai vu plusieurs au gymnase faire leur programme et je dois dire qu’ils étaient complètement différents de ce que je connaissais d’eux. On voyait qu’ils essayaient de se donner au maximum. Il faut dire aussi que les encouragements de la foule nous aidaient beaucoup, c’était vraiment agréable », dit-il.
Les meilleurs résultats de la journée en individuel sont Dominic Harvey, médaille de bronze, Éric Marinoff pour l’argent et Yan Gagnon, médaille d’or, chez les hommes. Pour les femmes, Joëlle Bolduc, médaille de bronze, Lyndsay Stangl pour l’argent et Marie-Ève Leblanc remporte l’or.
En équipe mixte, la troisième position va à Justine Bouchard et Yan Gagnon, la deuxième à Marie-Ève Leblanc et Stéphane Bouchard tandis que la première place a été remportée par Marie-Christine Mailloux et Jean-Thomas Fortin.
Les compétiteurs ont dû s’armer de courage durant une partie du challenge. En effet, la pluie est venue s’ajouter aux difficultés des épreuves qui se déroulaient à l’extérieur. « La pluie fait partie du défi. C’est un peu dommage, mais on est content quand il pleut un peu, car ça nous rafraîchit. C’est plus pour les spectateurs que c’est dérangeant », affirme Yan Gagnon qui, devant la popularité de son événement, promet d’organiser une seconde compétition du genre dans un an environ.
