La menace de conflit fait mal à l’industrie touristique

21 février 2014
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La menace de conflit à la station de ski du Massif de Charlevoix laisse des traces dans l’industrie touristique hivernale. Si les acteurs locaux s’entendent pour dire qu’une fermeture de la station serait une très mauvaise nouvelle économique, des intervenants touristiques déplorent déjà l’effet de la situation actuelle.

Au Fairmont Manoir Richelieu, le directeur Jean-Jacques Etcheberrygaray constate déjà une diminution de 20 % des réservations pendant la semaine de relâche comparé aux années 2012 et 2013. « La clientèle touristique d’aujourd’hui est exposée à une multitude d’options de vacances (mondiale); tout doute présent relatif à une grève ou fermeture, entrainera une décision spontanée n’étant pas favorable à choisir notre région comme destination », expose-t-il. Un conflit aura des impacts à court et long terme sur l’industrie touristique charlevoisienne étant donné l’importance du « produit d’appel » qu’est le Massif de Charlevoix.

Le président de la Chambre de commerce de Charlevoix, Julien Dufour, « souhaite un règlement dans le meilleur intérêt de chacun des partis ». « On n’ose même pas imaginer ce que serait les conséquences d’un lock-out ». Du poste d’essence à la résidence de tourisme, en passant par les auberges et les restaurants, tous seront touchés, croient M. Dufour.

Rappelons que le syndicat doit se prononcer vendredi soir, date butoir donnée par Le Massif, sur la recommandation de la conciliatrice. Advenant un refus, la direction du Massif a informé qu’elle déclenchera un lock-out et fermera sa station de ski lundi.

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